La femme? Un concept dépassé...
Vous savez comme c’est…On surfe sur le net à la recherche d’informations et d’inspiration et puis, aller savoir pourquoi, on finit toujours par se tourner vers les classiques : Le Monde et Libération où on est toujours sûr de trouver une bonne grosse c…ie. C’est vrai quoi ! Si vous ne savez pas quoi « penser », d’ailleurs si vous ne pensez pas, le Monde et Libération sont faits pour vous…on vous pré-mâche votre information, au cas où s’y cacherait un os « mal pensant », et on vous sert une bouillie infâme qui lorsque vous l’aurez digéré fera de vous un magnifique Jean-Jacques Verdot…Aujourd’hui j’ai péché pour vous dans les fosses de l’information-poubelle ce magnifique article sur le mariage gay.
Avant toute chose disons que je n’ai rien contre les homosexuels. Les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent de leur corps et les sentiments ne se commandent pas. Par contre la soi-disant « culture gay » me fait chier. Mais alors vraiment. Voir deux types habillés en latex rose avec des talons aiguilles se rouler des patins sur un char en forme de sexe géant avec autour une bande d’ahuris béats qui ne savent pas trop quoi faire mais qui applaudissent pour ne surtout pas paraître désapprouver eh bien moi ça me gonfle ! Entendre à longueur de journée des homosexuels (soutenus par des médias, des films de propagande et des sociologues-sexologues) revendiquer leur droit à la différence tout en se plaignant d’être victime de discrimination m’exaspère. En effet, les homos veulent d’un coté être considérés comme tout un chacun mais en même temps ils désirent qu’on leur reconnaissent un mode de vie particulier, des goûts vestimentaires propres et le droit d’avoir des lieux (bar, boîtes, magasins etc) qui leur soient réservés et où le personnel est, bien sûr, exclusivement homosexuel (ce n’est pas de la discrimination ça ?). Que personne ne voit le paradoxe entre ces deux exigences me semble une énormité…mais passons.
L’article que je vous ai déniché est une véritable perle car son propos est de montrer que les concepts « homme » et « femme » sont dépassés. En effet qu’est-ce que le mariage d’un homme et d’une femme ? Et bien apprenez que c’est une brute avinée qui tabasse et viole, 3 fois par jours ! une larve soumise et incapable de se défendre. La larve, c'est-à-dire la femme, supporte car sa fonction est de fabriquer (sic !) des enfants…C’est pas moi qui le dit c’est Marcela Iacub. Mme Iacub dit aussi que la femme supporte cela parce qu’elle veut de l’amour…Quel est le rapport entre l’amour qu’un homme porte à une femme et le fait qu’il la tabasse ? Expliquez-moi ! Please. L’idée de ce texte est que le mariage gay est une chance pour les hétérosexuels. Une chance pour que cet esclavage légal qu’est le mariage hétéro se décomplexe… mais cet article est plein de fantasmes, de généralisations stupides. Prenez cet exemple :
«Car les hétérosexuels souffrent beaucoup de l'ordre actuel qui leur permet de se marier et de se procurer des enfants, même s'ils apparaissent, dans les discours de tout le monde, comme de véritables nantis. Ils sont victimes d'un ordre dans lequel deux sujets censés être foncièrement différents (et complémentaires) se battent pour des intérêts contraires grâce à l'appui de l'appareil étatique, dans une sorte de guerre où il est très difficile d'identifier les gagnants et les perdants.
D'un côté il y a la femme, présentée comme abusée, frappée, violée et abandonnée par la suite, dont le but n'est jamais le sexe gratuit mais, par ce biais obligé, l'amour et la fabrication des enfants. De l'autre, il y a l'homme, violent, violeur, irresponsable, dont le but est de jouir et de partir sans assumer et sans payer. »
Le mariage est pour ce journaliste le conflit de deux intérêts divergents. On se marie pour obtenir des avantages et l’on concède des droit à l’autre….Cette vision sent à plein nez le vieux réac de gauche (oui, oui ça existe !) qui voit le mariage comme devant mener inévitablement à une situation dominant-dominé….mais c’est fini ça ma petite dame !! la Princesse de Clèves, ça n’existe plus !…de nos jours les femmes, sauf exception, ne se marient plus parce que papa le veut et les hommes parce qu’ils le doivent à papa ! On se marie parce qu’on le veut, parce qu’on pense que la personne choisie sera la bonne…. Je ne voudrais pas entrer dans une théorie de l’amour mais ne peut-on pas considérer que les gens se marient parce qu’ils s’aiment ? C’est trop compliqué à imaginer ? Penser qu’un homme se marie pour le « sexe gratuit » et la femme pour fabriquer (re-sic !) des enfants est certes beaucoup plus simple….
L’article de Iacub est rempli de clichés et de court-circuit de raisonnements. Par exemple il va de soit pour l’auteur que seulement dans les couples gays existe une parfaite tolérance des goûts du conjoint. Ainsi n’importe quel couple gay pourra être soit sage soit s’envoyer en l’air dans des back room
« Ils pourront faire le choix d'entrer dans des couples stables et reconnus, mais aussi ou en même temps de profiter des saunas et des back-rooms. Ils pourront non seulement regarder la télé le dimanche avec leur chien, mais aussi coucher avec des inconnus dans les toilettes d'une gare mal aménagée. »
Mais est-ce que ça n’existe pas aussi des couples hétéros qui parfois regarde la télé et parfois vont s’envoyer en l’air dans des boîtes échangistes ? Pour madame Iacub non, c’est réservé aux couples homosexuels. Il n’y a pas de jaloux chez les homosexuels ? Il n’y a pas de possessif ? Quelle opinion cette femme a-t-elle des sentiments qu’éprouvent les gays pour leurs conjoints ? Quelle insulte pour deux hommes ou deux femmes qui s’aiment !
« Dans ce paysage gris, où le sexe et l'amour ne sont jamais gratuits mais toujours risqués, où tout se traduit tôt ou tard en argent, où le visage des coupables et des victimes sont connus d'avance, le mariage gay introduirait dans le même espace symbolique une alternative qui éloignerait peut-être la conjugalité de l'étrange rituel sacrificiel qu'elle est aujourd'hui. »
« En cas de divorce, l'absence de la victime féminine fera que personne ne sera accablé par des prestations compensatoires et des pensions, car d'un homme l'on demande qu'il soit autonome et qu'il ne se fasse soutenir par personne. »
Donc Marcela Iacub n’imagine le mariage hétérosexuel que comme devant mener au divorce. C’est inévitable, consubstantiel. Et ce divorce est obligatoirement un déchirement, Tout se termine par de l’argent, c'est-à-dire devant les tribunaux…Mais est-ce que Mme Iacub pourrait nous expliquer pourquoi et comment un mariage homosexuel qui serait institutionnalisé échapperait à la fatalité du divorce tumultueux ? Peut-être imagine t-elle que les couples gays seraient épargnés, par quelques miracles incompréhensibles, par le destin. Mais là on en revient au début : On ne peut pas être « comme tout le monde » sans « divorcer comme tout le monde »…Suis-je bête ? la réponse est simple. Dans un couple gay il n’y a pas de larve chialeuse, comprenez de femme. Un homme, gay ou pas, c’est fort, ça assume ! En plus les gays, autre trait distinctif, lorsqu’ils se séparent de leurs conjoints le font toujours le sourire aux lèvres, dans le calme et sans acrimonie…jamais ! C’est vraiment trop cool…Ca me fait penser à une publicité pour des tampons hygiéniques : avec les gays on peut tout faire sauf qu’ici ce n’est pas du vélo ou de la piscine mais des mariages heureux, des divorces heureux, des infidélités heureuses etc…
Continuons dans le délire :
« Si jamais l'on arrivait à faire admettre la filiation homoparentale, le domicile alterné des enfants s'imposerait de lui-même, car l'un comme l'autre seraient considérés également inaptes et donc également aptes pour les élever. Qui plus est, le fait d'avoir des enfants ne les écraserait point comme c'est le cas pour les femmes, car, pour les hommes, les enfants, lorsqu'ils les veulent, sont une responsabilité et un plaisir, mais non point un destin.»
Notons d’abord que l’important pour un couple qui divorce n’est pas que les enfants souffrent le moins, non ! C’est que, puisque les deux parents homosexuels sont aussi incapables l’un que l’autre d’élever des enfants, ils deviennent de fait tout aussi capable l’un que l’autre de le faire ! C’est vraiment la politique du pire. Les gamins on s’en fout ce qui compte c’est qu’il n’y en ai pas un meilleur que l’autre…Ensuite notons que faire des enfants est le « destin des femmes ». C’est gentil pour elles….dans un article qui se veut avant-gardiste et qui défend une société progressiste rabaisser les femmes au rôle de mères pondeuses est assez paradoxal. Le destin des femmes n’est ni plus ni moins que celui des hommes : s’accomplir dans leur vie. Les femmes ont cet avantage, ou ce désavantage selon l’opinion que l’on a, de pouvoir porter des enfants. Elles choisissent d’en avoir ou non mais ce n’est en rien leur « destin ».
Vous reprendrez bien encore un peu de ridicule?
« Il serait par ailleurs difficile qu'un juge veuille entendre quoi que ce soit concernant les violences conjugales, car on dira au présumé victime qu'il est assez grand et autonome pour partir s'il le souhaite. On ne comprendra pas pourquoi un homme reste avec un autre qui le frappe et qui le viole trois fois par jour. Ainsi, les couples gays imposeront progressivement aux pratiques sociales et judiciaires de nouvelles normes, plus égalitaires. »
Maintenant qu’il est établi que le mariage hétéro est une forme légalle d’esclavage et de viol de la femme, il ne faudrait pas croire qu’une telle injustice puisse également advenir dans les couples homosexuels. Bref un homme de 60 kilos qui se laisserait frapper ou martyriser par un homme de 100 kilos cela aurait quelque chose de choquant…Ce que Mme Iacub ne comprend pas c’est que ce paragraphe insulte les homosexuels. Elle qui croyait les défendre, la pauvre ! Bon…il insulte aussi les femmes, mais ça on l’avait déjà compris mais là où sa vision est insultante pour les homos c’est qu’elle nie la profondeur des sentiments que deux hommes peuvent éprouver l’un pour l’autre. Dans de trop nombreux cas de femmes battues la victime dit aimer son bourreau. Et très souvent c’est le cas car l’amour a cela de particulier qu’il est complètement irrationnel et que parfois il transcende la douleur ou les vexations que l’être aimé nous fait endurer. Pour Mme Iacub un homosexuel est une machine. Sexuelle forcément. Une machine incapable de ressentir des sentiments, certes pathétiques en ce qu’ils révèlent qu’une victime est attachée à son bourreau mais profondément humains, typiquement humains.
PS: Au cas où l'article ne serait plus consultable sur le site de Libération allez ici.