Thémistocle le Cimmérien

"Il y a des gens au gouvernement qui pensent à une réforme fiscale très simple. Sur la déclaration d'impôt, il n'y aura plus que deux lignes. Combien avez-vous gagné l'an dernier ? Envoyez le total.". Ronald Reagan, Président des USA

mercredi, septembre 29, 2004

Bertrand "la baffe" qui ne reçoit ni la cinq ni la six dans une geôle fasciste

Oh! Non !!! C’est vraiment trop injuste…un être souffre et tout le monde s’en fout !! C’est quoi cette saloperie de société égoïste et indifférente aux souffrances d’un homme ! Aux souffrances d’un artiste ! Engagé (bouh le vilain pléonasme…) en plus ! Franchement quelle chierie notre monde libérale-capitaliste fascistoïde…Bertrand « la Baffe » Cantat (1) ne sais comment exprimer son mal de vivre et tout le monde s’en fout !!!? Bande de sale bourgeois-rances…(2). Heureusement que le pote Themistocle est là pour vous déciller les yeux sur le triste sort de bicounet…Le nouvel Observateur nous apprend par l’intermédiaire de la tendre (mon boucher m’a toujours dit qu’il faut bien battre sa « viande » pour l’attendrir…) moitié du z’artiste que celui-ci « vit dans une souffrance inouïe face à son acte» et «n'arrive pas à comprendre ces moments de folie qui ont pu amener à la mort de Marie Trintignant »…..Rôôhhhh nâân !! C’est qu’il a bobo à son p’tit cœur le Bertrand…c’est qu’il souffre, vous comprenez ?! Autant que Marie Trintignant qu’il a laissé pour « endormie » avec des lésions au cerveau dans son hôtel lituanien ? Vous croyez ? Bon c’est mon côté réac qui me fait m’égarer ainsi parce que, bien sûr, CA-N’A-RIEN-A-VOIR !!! On s’en fout qu’il ait battu une femme à mort, qu’il n’ait même pas capté qu’elle allait crever et qu’il n’ait pas bougé son cul (de poète, tout de même !…s’il vous plaît) pour lui venir en aide bourré et défoncé comme il l’était….naaann ! La souffrance morale d’un artiste, source de création, muse éternelle et patati et patata…ça c’est incomparable, ça c’est boulifiant….Mais est-ce qu’au moins vous vous rendez compte de comme cela a été dur pour lui ??? 14 mois sans suivi psychologique ! Alors que trois heures de suivi médical pour Marie Trintignant après la séance de punching-ball et 20 ans de suivi psychiatrique pour le sombre zéro de la merde auraient, peut-être, tout résolu. Ou au moins évité le pire. Maintenant éviter le pire c’est éviter que bicounet ne meurt lui aussi ! Il faut donc qu’il « soit suivi pour qu'il puisse vivre, et pas peut-être mourir lui aussi, vivre avec son acte » …pourquoi ? Il est devenu la « copine » d’un co-détenu et il à peur que celui décide un jour de le baffouser ? Si il y en a une qui a besoin d’une analyse c’est Kristina Rady qui défend bec et ongle son « mari qui a battu à mort sa compagne »…Capisci ?

Quand je vous dis que c’est elle qui a besoin d’une analyse : « le chanteur « n'admettrait jamais son geste puisque ce n'est pas un violent». «Il va falloir qu'il puisse comprendre et qu'il puisse vivre avec» ». Logique non ? Le type n’est pas violent donc il n’admet pas son geste…Un vrai lien de cause à effet serait : il a battu sa compagne à mort DONC il est violent…mais non, pas là. En bon gauchiste alter-mondialiste ce qui compte c’est la doctrine, ou l’idéologie ou l’opinion que l’on se fait de soit même, bref la conceptualisation mais surtout pas les actes. Les actes, et ici on parle du tabassage d’une femme, les actes donc n’ont pas de valeur. Ils ne représentent et ne signifient rien. Cette sous-merde bien pensante, cet alter-mondialeux-millionnaire révèle ici un autre défaut de son caractère : c’est un lâche. Incapable de se maîtriser il n’assume même pas ses actes, il les nie.

Comme on dit : « qui se ressemble s’assemble » ; parce que si le bicounet est vraiment une sale raclure de rebord de chiotte sa tendre (quoique je commence à la trouver de plus en plus filandreuse la barbaque à « Pif-Paf » Bertrand) est pas mal non plus ! Voyez-vous elle envisage de « parler «un jour» avec la famille Trintignant », mais tout en mettant en garde l’opinion française et incidemment les Trintignant : « «Je pense qu'on ne pas voir la vie en noir et blanc, en méchant et en gentil», a-t-elle ajouté. «Pour qu'on puisse vivre il faut plutôt être dans autre chose que la haine.» »…Tout n’est pas noir et tout n’est pas blanc….c’est donc que les torts sont partagés. J’aimerais bien qu’on m’explique quel « tort » Marie Trintignant » a pu faire à l’équarisseur pour que celui-ci la batte à mort ? D’ailleurs qu’on me dise quel tort pourrait bien commettre une femme, n’importe quelle femme, pour qu’un homme, n’importe quel homme, la batte à mort ? Ca n’existe pas. Je comprendrais, je ne dis pas que j’excuserais ou que pardonnerais, mais je comprendrais qu’un homme qui rentre chez lui et trouve sa femme au lit avec un autre homme puisse lui tirer dessus. Mais frapper une femme jusqu’à ce qu’elle en meurt ça veut dire la maîtriser, serrer ses poignets, user de l’unique supériorité de l’homme sur la femme : la force physique, pour lui faire mal, plusieurs fois, en frappant, longtemps, jusqu'à ce qu’elle meurt. Ca veut dire sentir la chair du visage qui s’écrase sous la main ou le poing, ça veut dire entendre les os qui se brisent, les dents qui se déchaussent et les hurlements de la malheureuse. Battre une femme à mort c’est long, c’est quelques minutes, ce n’est pas tirer une balle et puis réfléchir à son geste. C’est une horreur car on sait ce que l’on fait, on a le temps de comprendre. Il y a une réflexion pendant que l’on commet l’acte, on pense que l’on va faire mal, on veut faire mal, l’acte est préparé même si cette préparation ne dure que quelques secondes. Battre une femme à mort c’est de la faiblesse et c’est une lâcheté, car oui c’est très facile. Alors qu’est-ce qu’elle a fait Marie Trintignant pour que tout ne soit pas « tout noir ou tout blanc » ? Et pourquoi les Trintignant ne devraient-ils pas haïr celui qui a tué et torturé (il l’a laissé plusieurs heures sans assistance) leur enfant ? Pour que eux puissent vivre ? Ca oui ils vont vivrent eux ! Dans le malheur et le désespoir. Pour que Bertrand Cantat ne soit pas trop triste ? Pour qu’il puisse manger des bons cassoulets-qui-sont-meilleurs-que-la-sale-bouffe-lituanienne dans sa prison toulousaine ? Et pourquoi feraient-ils ça ? Parce qu’ils lui doivent ça en plus ? Non Bertrand la baffe, non. Tenez relisez une des œuvre du « poète » et remplacez « France » par « Lituanie » , « bistrot » par « victoires de la musique » et « pognon » par « marrons »:

Un jour en France

A bistrot comme toujoursil y a les beaux discours
Au poteau les pourris, les corrompus aussi
Dents blanches et carnassiers
Mais à la première occasion
chacun deviendrait le larron
de la foire au pognon oui qui se trame ici
Allez danse avec Johnny

(1) Taranne tous droits réservés
(2) Zek tous droits réservés

jeudi, septembre 16, 2004

Les leçons de liberté de l'Arabie saoudite

Voici un long article publié sur le site libertarien Lew rockwell. Cet article prétend montrer que les USA auraient des leçons de démocratie à prendre auprès de l’Arabie Saoudite. Il va sans dire que je ne suis pas d’accord.

As events in the Middle East unfold in an ever more chaotic and violent fashion, America finds herself on the precipice of a cataclysmic "clash of civilizations" with the Muslim world. While I believe that much of this conflict could have been avoided, I nevertheless remain convinced that it behooves us all to learn more about the peculiarities of Islamic Culture in order to generate more informed opinions about our involvement there.
It was with this in mind that I recently obtained a copy of
The Saudis, by Sandra Mackey. Saudi Arabia, as the location of the two holy cities of Islam, remains the ultimate focal point of this conflict and the land where crucial events will occur which will determine the ultimate outcome of this war.
Mackey is both an excellent writer and the wife of an American physician who practiced at King Faisal Specialist Hospital in Riyadh during the oil rush of the 1970s and again during 1980s. The Saudis represents a personal history of her life there and an adept analysis of the social, political, and cultural conditions of the kingdom. She weaves her numerous experiences with a sober discussion of hard data and statistics to draw a variety of important conclusions about both the contemporary conditions in Saudi Arabia and about its future challenges.
As a preface, I should emphasize that I am not herein engaging in an adulation of Saudi Arabia. In our current political atmosphere, any sympathetic portrayal of the Middle East is immediately exposed to accusations of "sympathizing with the enemy". Saudi Arabia is not a utopian society by any stretch of the imagination. On the contrary, the numerous social and political defects of that land have been commented upon ad nauseam by a myriad of neoconservative writers. It was with a consciousness of these frequent attacks on Saudi Arabia that I perused Mackey’s analysis with the intent of hopefully gaining a more balanced perspective of Saudi society. If we are to make any progress in our current conflict, it will ultimately occur within the framework of knowledge rather than distortion.

Il tente de se justifier en premier lieu : "am not herein engaging in an adulation of Saudi Arabia", " Saudi Arabia is not a utopian society by any stretch of the imagination.". Mais il biaise d’entrée l’introduction : primo ce qu’il dit n’est même pas que ceux qui font un portrait sympathique du Moyen Orient sont dépeints comme des traîtres, non c’est pire, il dit que ceux qui font un « quelconque portrait sympathique du Moyen Orient » sont vus comme des traîtres. Ce n’est pas pareil. Ce « quelconque » implique que l’adversaire est incapable d’une quelconque mesure ou nuance dans sa critique. Il sous-entend que l’adversaire a une vision collectiviste et surtout bornée. Or cela est faux car que dise les pro-guerre ? Qu’ils conduisent la guerre pour apporter la démocratie et la liberté au Moyen Orient. N’est-ce pas de la sympathie ça ? Apporter la liberté ? Ici je ne me penche pas sur la véracité des sentiments des pro-guerre ou sur leurs intentions réelles. C’est un autre débat et d’ailleurs si on pense systématiquement que les pro-guerre mentent, sciemment, pourquoi faudrait-il admettre que les anti-guerre ne mentent jamais eux ? Cette première phrase vise également à le présenter comme une victime des persécutions des pro-guerre et c’est une façon de s’attirer la sympathie du lecteur. C’est une manière de forcer le trait des pro-guerre en leur donnant un visage inquisiteur et oppresseur. De même le commentaire « ad nauseam » est péjoratif et disqualifie d’office toutes les critiques que les conservateurs peuvent faire sur le système social des pays du Moyen Orient. Lorsqu’on a déjà la nausée toute nouvelle critique même justifiée, même prouvée, étayée et démontrée n’a aucun effet car on ne sent plus rien, on vomit, on est blasé…et pourtant, une nouvelle critique essayée et justifiée ne devrait jamais être ignorée, ne croyez-vous pas ?
Ce paragraphe met en place le style de l’article : il prétend avoir une approche objective mais dès l’introduction il a déjà condamné la thèse qu’il entend contester. D’ailleurs il dit que en attaquant ce livre il avoue qu’il souhaitait avoir une perspective plus équilibrée de la société Saoudienne : « I perused Mackey’s analysis with the intent of hopefully gaining a more balanced perspective of Saudi society. », mais comme d’un autre côté il a suggéré que ses adversaires sont des contempteurs fanatiques et bornés du Moyen Orient en général et de l’Arabie Saoudite en particulier, une vision plus équilibrée signifie : avoir un point de vue élogieux sur l’Arabie Saoudite. Il sait donc ce qu’il cherche.D’un point de vue intellectuel cette approche est malhonnête car comment doit-on aborder un débat ? En sachant à l’avance ce que l’on cherche ? Ou bien en « doutant » comme je crois avoir compris que se définit la manière anarco-capitaliste de raisonner ? La conclusion précède la démonstration, avant même la lecture du livre. Ce trait saillant du style de l’auteur est confirmé dans la suite de l’article. Ce n’est pas honnête. Il place le lecteur dans une position favorable et il utilise des trucs de rhétorique qui n’ont rien à voir avec le raisonnement pur.

Upon finishing her book, one idea stood out. Namely, Saudi Arabia is not a totalitarian society. While it is portrayed by its Western critics as being a benighted land of authoritarian oppression administered by an absolute monarchy, its king actually rules within the rubric of two overwhelming constraints.
First, is the Islamic religion itself. Although Islamic law is administered in a heavy-handed fashion that would be totally unacceptable to a Western population, Mackey skillfully shows the extent to which Islam provides a commonly-agreed upon set of rules which are apart from, and above, the monarchy. The basic tenets of Islam are accepted by the overwhelming majority of the population as being the dictates of God. As such, the Saudi royals are strictly constrained by Islam and are virtually powerless to enact laws which contradict it. Islamic law grants citizens certain privileges and rights which are thus literally beyond the authority of the monarchy to detract. And the royals are well aware that any attempt at such detraction would either be completely ignored by the populace, or would meet with almost universal, violent resistance. This is not a condition commonly found in a totalitarian society (and it also demonstrates why Western leftists have always been antagonistic towards religion, since it exists as an independent source of ideas and power apart from the leftist god of centralized government).


Ce passage est d’une malhonnêteté intellectuelle criante. Il se focalise sur un aspect de la dictature : la monarchie, et prétend que cette dictature est tempérée par l’islam en oubliant que l’islam est décrit lui-même comme étant une dictature par de nombreux commentateurs occidentaux. Pour prendre l’exemple de deux totalitarismes c’est un peu comme parler de fascisme tempéré par le communisme…super ! Comme il ne veut pas rentrer dans le débat qui consiste à déterminer le degré de totalitarisme de l’islam il est obligé de justifier la valeur de cet élément tempérant d’une autre manière. Tout d’abord il prétend que … “Islam provides a commonly-agreed upon set of rules which are apart from, and above, the monarchy. The basic tenets of Islam are accepted by the overwhelming majority of the population as being the dictates of God.”. La première objection que l’on peut faire à cette affirmation est : comment le sait-il? Comment cela a-t-il été déterminé et par qui ?
Comment ? parce que plus loin il avance que la société saoudienne refuse de se plier aux opérations de recensement et de statistiques…Si d’un côté les saoudiens sont rétifs à toute intrusion dans leur vie privée en ce qui concerne leurs biens matériels on peut imaginer qu’ils le sont d’autant plus en ce qui concerne leur vie spirituelle ! Donc comment sait-on vraiment ce que les saoudiens pensent des lois de l’islam ? Cela est donc contradictoire avec l’affirmation que la grande majorité de la population accepte de bon cœur les règles de l’islam, car cela est une statistique ? On a l’impression que cet argument est juste basé sur « tout le monde sait que… ». Mais imaginons que ces recensements-là soient autorisés en Arabie Saoudite et que les habitants du pays acceptent volontiers de donner leurs opinions sur les règles religieuses qui régissent leur pays…la question qui s’impose alors est : qui fait ce recensement ? Un américain du Kansas mandaté par le gouvernement saoudien ? ou un membre de la police religieuse saoudienne ? On comprend aisément que les réponses données à l’institut de sondage ne seront pas les mêmes….et vue qu’il y a peu de chance que ce soit un yankee qui effectue cette statistique…. Donc cette affirmation est scientifiquement malhonnête car elle omet de citer ses sources et elle omet l’aspect coercitif du régime saoudien, aussi « limitée » que soit la dictature de la monarchie saoudienne, qui rend tout chiffre saoudien inutilisable. Notez également la phrase riche de sens implicite :

« the Saudi royals are strictly constrained by Islam and are virtually powerless to enact laws which contradict it . »

Ainsi donc la monarchie saoudienne est strictement contrainte par l’islam…je veux bien admettre que la monarchie saoudienne soit une dictature molle mais elle n’en demeure pas moins la principale autorité politique du royaume ; or cette autorité est strictement contrainte par l’islam, c’est donc reconnaître plusieurs choses : Tout d’abord l’aspect contraignant ou coercitif de l’islam, même si appliqué aux princes saoudiens cela peut faire sourire. Ensuite c’est reconnaître l’aspect politique de l’islam puisqu’il contraint le gouvernement. Enfin cette phrase implique autre chose : si le pouvoir saoudien est contraint par l’islam alors quand est-il du saoudien de base ? Quand est-il de l’étranger résident en Arabie Saoudite ? Ce n’est pas dit mais on le comprend : la main mise de l’islam est totale sur ces couches inférieure de la société. Qui peut contraindre le roi, peut contraindre l’épicier. C’est à garder en mémoire lorsque l’auteur critiquera les atteintes aux libertés individuelles aux USA. In fine cela démolit toute possibilité de crédit aux statistique sur la perception de l’islam par la population saoudienne.
Dernier point, cette affirmation est en même temps tendancieuse et sexiste car affirmer que : « Islamic law grants citizens certain privileges and rights » c’est vite oublier la moitié de la population saoudienne, j’ai nommé les femmes. Quels sont les privilèges et les droits des femmes en Arabie Saoudite ? Oh ! bien sûr en fouillant bien on trouvera par exemple que en cas de divorce une femme peut emporter avec elle tous les bijoux qui ont pu lui être offert… mais c’est oublier que ce divorce est une répudiation qui peut advenir du jour au lendemain et être accomplit en trois minutes le temps pour l’homme de répéter trois fois qu’il répudie sa femme…

In many ways, this condition loosely resembles the concept of "natural law" which was so precious to our own Founders. The signers of Declaration of Independence noted that men are "endowed by their Creator with certain inalienable rights, among them life, liberty, and the pursuit of happiness." In making this claim, the Founders were stating that there is a force (the Creator) that exists apart from and above the government. The rights thus granted to the people are beyond the power of the government to legitimately infringe.

C’est là aussi passer un peu vite sur la déclaration des pères fondateurs. Il feint de ne voir que la ressemblance entre la loi divine islamique de l’Arabie saoudite et l’allusion à dieu dans la déclaration d’indépendance mais il oublie que cette déclaration fait aussi allusion au droit au bonheur et à la liberté. Que les USA fassent référence à Dieu pour définir l’essence de leurs droits fondamentaux, comme le font les saoudiens, n’empêche pas de comparer ces droits fondamentaux….il faut donc prouver que ce que vive les femmes saoudiennes est « la liberté »….ça va être dur. Je précise qu’affirmer « qu’elles aiment ça » est malhonnête car on en sait rien, comme on l’a vu, puisqu’elles ne peuvent s’exprimer librement et parce que par exemple elles n’ont pas la liberté de venir vivre deux ans aux USA pour savoir ce qui leur plaît le plus. C’est comme moi je ne peux pas dire si j’aime la cuisine brésilienne ou non car je n’en ai jamais goûté.

Over time, this concept has been systematically undermined by our governing elites. As secularists with delusions of grandeur, our governing classes have done everything in their power to erode this notion and to imbue the populace with the idea that government is the ultimate authority. Tragically, our government has come to define the limits of its own power…a situation which our Founders consciously strove to avoid.

Ca c’est un peu le refrain de ce texte. Une petite charge purement libertarienne contre l’état et le gouvernement. Je ne nie pas à ce libertarien le droit de critiquer l’état mais c’est comme si, cherchant à savoir qui de la poire ou de la pomme a le meilleur GOUT, de manière soit disant objective, je m’arrêtais toutes les trois phrases pour préciser que la poire pourrie plus vite…rien à voir avec le goût mais très efficace psychologiquement pour influencer les juges qui devront décider quel est le meilleur fruit !Il existe une autre possibilité : cette plaidoirie pour l’Arabie saoudite s’adresse uniquement à des libertariens convaincus pour qui le béhémoth c’est l’état. Quoi qu’il puisse se passer en Arabie Saoudite tant que l’état y est plus faible, c’est mieux….Bon c’est une position mais dans le « quoi qu’il puisse se passer »…on peut mettre plein de choses. Il est d’ailleurs assez frappant que des gens plutôt maximalistes en matière de libéralisme, qui ne laisseront pas passer la moindre petite déviance à l’orthodoxie libérale en Europe ou aux USA, qui jetteront aux oubliettes les USA, un des pays le plus libéral au monde, pour une question de taux, de privatisation de trottoir ou autre détails techniques, il est frappant donc de constater que ces gens omettent de mentionner les violations aux libertés fondamentales en Arabie Saoudite et s’attachent à démontrer que l’Amérique a des leçons de démocratie à prendre de ce pays en développant trois broutilles !

The second great limitation on the power of the Saudi monarchy arises from the peculiarities of Bedouin culture. Since the vast majority of the Saudi people were, within living memory, desert dwellers, this culture still has a powerful influence on how they live their lives and interact with their government. The Bedouins cling to a ferocious individualism that is grounded in egalitarianism and an exaggerated sense of honor. Their culture disdains claims of class privilege and is careful to acknowledge each man’s rights within his family and tribe. There are intricate rules which accompany this culture, and these rules are stringently followed by the monarchy lest they run afoul of the universally accepted beliefs of the Saudi people.
In reading Mackey’s description of Bedouin culture, I was reminded again of our own frontiersmen. In colonial America, the inhabitants of our frontiers were notoriously independent and jealously guarded their rights from any encroachment by government. They were armed and dangerous. Attempts to infringe upon these rights and privileges by government were ignored or met with violent resistance (the Whiskey Rebellion being the most prominent historical example).


Ici encore c’est la paille et la poutre ! Ainsi donc la société bédouine ne connaît pas de différence de classes : "Their culture disdains claims of class privilege and is careful to acknowledge each man’s rights within his family and tribe". Et l’auteur de verser une larme nostalgique sur les temps héroïques de la conquête de l’ouest, véritable modèle de société libertarienne à l’entendre…..mais de quoi parle-t-on ? Et dans quels termes ? Notons que notre anarcap emploie un vocabulaire marxiste et parle « de classe »…premier point, mais dans son panégyrique de l’Arabie saoudite n’oublie-t-il pas quelques détails ? Par exemple que la population saoudienne est au moins divisé en deux entre hommes et femmes comme je l’ai déjà dit….et je n’ai pas besoin de revenir sur statut de la femme dans ce pays. Les gens sont également divisés entre musulmans et non musulmans et le statut des employés de maison philippins en Arabie Saoudite et plus proche de l’esclavage (abolit en 1963….) que du salariat. Il y a les distinctions entre sunnites, wahhabites et chiites, très nombreux au nord du pays à la frontière avec l’Irak, et qui sont opprimés par le pouvoir de Riad. Il y a également les discriminations raciales entre saoudiens de souche et les ouvriers égyptiens, yéménites ou pakistanais qui viennent chercher du travail dans la péninsule. Le racisme que subissent ces ouvriers donnerait aux noirs américains une idée de ce que vivaient leurs ancêtres juste après la guerre civile américaine… Bref l’auteur prend un point de détail, le dépouille de tout se oripeaux gênants et contradictoires et surtout compare ce fait avec son propre référentiel de société idéale : le far-west et les cow-boys….qui, à part une groupuscule d’anarcap peut aujourd’hui se plaindre que l’Amérique ne soit plus celle de Billy the kid et Calamity Jane ?

It goes without saying that our government has done everything in its power to defang this frontier culture in America and transform the American people into a more docile populace who will obey government dictates without offering inconvenient resistance.

Encore la poire qui pourrit plus vite que la pomme…..

Mackey’s narrative offers abundant concrete examples of situations where the Saudi monarchy is sharply limited by the religion and Bedouin culture of its citizens. These limitations demonstrate that the Saudi polity is far more complex than we have been led to believe by its neoconservative critics. Several of these limitations are of particular interest to the libertarian reader:

Non, ce que démontrent ces deux choses c’est que c’est le coran et les coutumes qui déterminent le mode de vie des saoudiens. Le roi n’est que le premier exécutant, mais au temps des Borgia mieux valait être Lucrèce que le duc d’Este. Cela démontre que l’islam est politique et je trouve que c’est plutôt une chance pour l’Amérique qu’elle ne soit pas gouvernée par la bible. Bien sûr la société américaine est fortement imprégnée de valeurs chrétiennes mais la religion reste en dernier ressort de l’ordre du privé et dans leur déclaration d’indépendance les pères fondateurs américains font référence à Dieu mais ne le nomme pas, précisant ainsi que chacun est libre de choisir son dieu. Ce qui n’est certes pas le cas de l’Arabie Saoudite.

#1 Census-taking
For a variety of reasons, the Saudi government has long desired to take an accurate census of its citizens. In particular, the monarchy would like to have the data for planning various government programs and to have an idea of how many guest workers can be allowed in the kingdom without numerically overwhelming the citizenry.
But the government has never dared to actually perform a census.
Mackey notes:
Furthermore, there is among the Saudis a strong cultural tradition that closes a man’s house to prying eyes, including those of census takers.
In essence, Bedouin culture enshrines a man with final authority over his household. It is considered an egregious insult to a man’s honor to have his personal demesnes entered by other men for the purposes of gathering information concerning the members of his family and his property.
Since the Saudi monarchy is constrained by the traditions of Bedouin culture, it dares not affront its citizens with such an undertaking.
Contrast this with our situation here. Many Americans have grown to dread the census taken each decade by our federal government, as it has become continually more odious and intrusive. Having no concern for our privacy, the feds have flouted the Constitution’s consent to use the census only for head counting and have expanded it to compile data on almost every imaginable facet of American life. Those who fail to mail in their census forms are treated to home visits, which grill citizens about everything from the number of bathrooms in their house to the distance of their daily commute to work.
To add insult to injury, the census bureau prominently advertises the jail terms and fines which may accompany any failure to fully comply with their demands.
So it is reasonable to ask which government is more respectful of its citizens and their privacy…and which government regards its population as mere serfs whose "place" is to obey official directives without dissent?


A quoi sert un recensement ? Très souvent il sert à établir une statistique pour établir la base de l’impôt. Pour cette raison je comprends très bien les réticences de l’auteur face au recensement qui n’est qu’une arme de l’état pour organiser plus efficacement le vol légal du travail des citoyens. Il y a de plus une forme de viol de l’intimité lorsque des agents gouvernementaux s’invitent chez vous pour recenser vos biens tout en bavant à l’idée des taxes que vous allez devoir payer. Ok.Ok. Mais est-il intellectuellement correct d’avancer comme argument un fait qui se produit tous les dix ans, qui est une gêne et qui se traduit par un vol (les impôts) pour justifier que les USA sont moins démocratiques que l’Arabie Saoudite où quotidiennement la moitié de la population (les femmes) se voit privée d’une liberté fondamentale : celle de se déplacer à sa guise. Est-il intellectuellement honnête de prétendre que le recensement est une atteinte aux libertés individuelles tel qu’il permet d’oublier, ou d’effacer, l’interdiction de liberté religieuse, l’interdiction de s’habiller comme on le désire, l’interdiction de lire ce que l’on désire, l’interdiction de dire ce que l’on veut, les châtiments corporels pour blasphème, les crimes d’honneur perpétrés en toute légalité par le frère, l’oncle ou le père sur la sœur, la nièce ou la fille ? Non. Ce n’est pas honnête et cela montre que cet auteur ne cherche qu’à démontrer une thèse ou plutôt qu’à descendre la société américaine, par pure réaction. Car le véritable but est là : critiquer la société américaine. Et c’est très louable! Et c’est normal ! La société américaine n’est pas parfaite, d’un point de vue libéral ou non d’ailleurs. Il faut se livrer à une analyse de ses déviances, certes, mais faut-il pour cela réhabiliter l’Arabie Saoudite ? Faut-il nécessairement élever une dictature pour critiquer les USA ? Non. Pourtant, aveuglé par l’agressivité des débats, cet auteur serait prêt à trouver des qualités à n’importe qui pourvu que ce n’importe qui soit très différent des USA. C’est un peu « tout sauf les USA ». Cette focalisation vient en fait d’une opposition avec les neo-conservateurs et les républicains mais par ricochet elle déborde sur l’Amérique entière. Ce genre de raisonnement me fait penser à ceux qui avancent que Mussolini avait bien réussi à rendre l’Italie autosuffisante en blé et qu’on devait quand même porter à son crédit l’assèchement des marais Pontin…et alors ? Est-ce que cela réhabilite son régime ?

#2 The military draft
The geopolitics of Saudi Arabia is dominated by one simple reality. Namely, the nation sits atop the largest proven oil reserves in the world, has long borders, and harbors only a tiny population with which to guard them. This has created considerable angst amongst the rulers, who fear the greedy eyes of neighboring nations.
The government has attempted to enact a variety of policies to ensure its national security and has often been tempted to resort to a military draft in order to provide adequate manpower for its armed forces.
But once again, this idea has run headlong into the desert culture of the Saudi Arabian people.
Mackey notes:
As the decade of the 1970s drew to a close, the manpower projections of the 1974 defense plan were obviously falling short. Although every time an external crisis arose there was talk of a military draft, everyone knew it was politically unacceptable to institute and impossible to administer.
The Bedouins’ fierce independence views involuntary servitude as an intolerable attack on a man’s dignity. Any attempt to institute such a policy would lead to social upheaval and threaten the monarchy.
And even among those who join the military voluntarily, the issues of Bedouin culture remain:
Mackey elaborates:
There is no military tradition in Saudi Arabia and little commitment to the concept of the nation state. As fiercely independent individuals who survived on the desert for centuries with nothing but their own wits and fortitude, the Saudis are not about to submit to the discipline of the army. Family and tribe remain the center of any Saudi’s existence, and for this reason it is difficult to keep the military recruits the country does have at their posts. Unit assignments are haphazard, as the commanders respond to the special requests from relatives or people in positions of power to place a particular man in a particular post.
The contrast between the educated, status-conscious officer corps and the troops is no more graphically depicted than by the street vignette in which I saw an officer impeccably attired in his tailored uniform standing next to a private who was making his last stand for independence by refusing to put shoelaces in his combat boots.
Again, contrast this with the situation here in America. While our frontier ancestors once clung to a spunky individualism which rendered them unruly and unpredictable militiamen, our government has long since ground that attitude out of our national psyche. On numerous occasions, America has instituted a draft (often even in peacetime). Many of the wars fought with drafted soldiers were only tenuously linked to our national survival. More often than not, America’s wars have been murky affairs carried out at the behest of unseen special interest groups for motives entirely ulterior to those stated to the populace at large.
So which nation is more respectful of its citizens and their right to avoid involuntary servitude? Which government fears the fierce independence of its people? And which rulers view their populace as cannon fodder for military adventures arising from the mists of its Imperial politics?
Sadly, America comes up short.


L’auteur feint de croire que l’Arabie saoudite est une nation comme les autres: “ which nation is more respectful of its » avec un gouvernement « Which government fears the fierce independence of its people?”, or il se trouve que l’Arabie saoudite est plus une propriété privée qui appartient à quelques milliers de princes où, par hasard, se trouvent quelques millions d’êtres humains. Qu’est-ce qu’une nation au sens classique du terme ? Le pétrole, sa manne, tout appartient à un clan et la population dans sa majorité se contente de vivre des miettes. C’est d’ailleurs étonnant qu’un auteur libertarien utilise le terme de nation en feignant de ne pas savoir ce que ce terme implique. Une nation se définit par ses habitants qui pour des raisons diverses telles la langue, la culture et un certain intérêt commun se définissent comme formant un peuple constitué en nation. Les intérêts commun de ce peuple peuvent expliquer que parfois chacun combatte pour tout le monde. Je sais que dans la doctrine anarcap le plus stricte individualisme prévaut et que la simple idée d’un intérêt commun est une hérésie mais pour reprendre le far-west libertarien comme exemple imaginons que le Texas n’ait pas été morcelé en d’innombrables propriétés privées mais ait été un seul et unique ranch. Croyez-vous que les cow-boys peuplant ce ranch privé et travaillant pour son propriétaire auraient levé un doigt pour protéger ce ranch contre une attaque mexicaine ? Auraient-ils risquer leur vie pour le Texas dans de telles conditions et auraient-ils accepté d’être enrôlés de force pour défendre une propriété qui n’est pas la leur ? Non bien sûr.
D’ailleurs puisque l’auteur est féru d’histoire américaine et qu’il fait référence au passé de « miliciens imprévisibles » de ses ancêtres, il devrait se souvenir que les colons américains ont accepté de former des milices pour combattre les français aux côtés des troupes britanniques lorsqu’il s’est agi de défendre leur terre entre 1756 et 1763 mais qu’ils ont refusé et rechigné à continuer la lutte lorsque la défense de leur propriété n’a plus été évidente. Treize ans après ils faisaient sécession de la couronne britannique

#3 Access to leaders
One of the key differences between authoritarian and responsive governments is the ease with which the common citizen can gain access to his leaders in order to petition for redress of grievances. This was felt to be so important by our Founders that they included it in the Bill of Rights.
Saudi Arabia’s traditional tribal structures, and the egalitarian demands of Islam, have combined to create an interesting tradition which addresses this issue.
Mackey notes:
But access to the king is not limited to the ulema and the sheikhs. At the king’s weekly majlis, his lowliest subjects kiss his cheeks, then his nose, and finally his shoulder as they press their crumpled pieces of paper with their requests on his majesty. And every Saudi realistically expects the king to deliver.
The majlis is a deep-seated tradition which guarantees every man the right to personally meet with the king and make requests about whatever concerns him. Sometimes it involves money, sometimes it is about a government policy with which the citizen disagrees, and sometimes it is to ask for the king’s opinion on a personal matter. This access is considered the right of every man, and the king could abolish or ignore it only at his peril.
Whatever else one might say about Saudi governance, this practice is not consistent with a dictatorship.
Contrast this with our situation here in America. "Face time" with our president is considered to be one of the most sought-after and difficult-to-obtain commodities in Washington. Occasionally, presidents have even sold audiences to the highest bidder for campaign contributions (Clinton’s White House lodging scandals and exorbitantly-priced coffee soirées being two prominent examples). Thus, access to the president is largely reserved for powerful officials, wealthy contributors, and representatives of well-connected special interest groups.
What hope does the average American have of ever gaining a personal audience with the president to air grievances concerning government policy? Is there even a pretense of allowing even some of the citizenry to discuss problems with him in the tradition of the Saudi majlis?
Again, the contrast is stark. Which government is more respectful of the dignity of its common people? And which system treats its citizens like serfs while simultaneously limiting audiences with its leaders to elites in positions of privilege?


Maintenant cela atteint le ridicule….Lorsqu’on écrit un article sur un livre, que l’on trouve convaincant, et que l’on veut promouvoir ce livre on cite quelques exemples particulièrement percutants qui persuaderont le lecteur d’acheter ce livre. Or quel est l’argument percutant que cite La Tulippe ? Une coutume ancestrale qui ressemble fortement au toucher des écrouelles du roi Soleil. On n’ose imaginer la porter des arguments moins convaincants du livre que l’auteur n’a pas cité dans son article… Ainsi donc les saoudiens sont autorisés à venir baiser les joues, le nez et les épaules de leur souverain " his cheeks, then his nose, and finally his shoulder" pour lui remettre un billet que ce souverain lira s’il le veut mais en tout cas à ses risques et périls….bouh on tremble pour le roi….et La Tulippe décrit cela comme une discussion entre les dirigeants et le peuple ?: "Is there even a pretense of allowing even some of the citizenry to discuss problems with him in the tradition of the Saudi majlis”. Une discussion ? Vraiment ? Dans une discussion deux personnes parlent et échange des informations. Cela ressemble plus à une supplique.
Bien sûr il est déplorable que les dirigeants des pays occidentaux soient quasiment inaccessibles aux requêtes des simples contribuables, oups ! pardon, citoyens, mais de là à juger le comportement du président des USA plus irrespectueux pour la dignité individuelle (Which government is more respectful of the dignity of its common people?) que le cérémonial saoudien qui impose de couvrir le corps du monarque saoudien de baiser pour que celui-ci prenne un placet dont-il fera ce que bon lui semble je trouve qu’il y a une marge... En fait l’auteur confond la représentation d’un droit, un rituel, une cérémonie protocolaire avec l’existence d’un droit réel : celui d’accéder au souverain. Et ce n’est pas la petite remarque sur les dangers que courre le monarque saoudien si jamais lui prenait l’idée d’ignorer les suppliques de son bon peuple qui convaincra qui que ce soit.

#4 Taxes
In America today, the average worker now toils from January to mid-May just to pay his taxes to the various levels of government. Our government officials have devised ways of taxing almost everything imaginable, from gasoline to telephone service. As numerous libertarian thinkers have noted, the extent to which a population has its wealth confiscated by government is a good measure of the freedom it enjoys. It may be too extreme to say that Americans are now slaves of our government, but the relationship is roughly similar to medieval serfdom.
The situation in Saudi Arabia is drastically different. Mackey discusses the history of tax policy in Saudi Arabia in the context of Bedouin culture and Islamic principles. I especially noted this paragraph below, which contains a quote from the mullahs, who sound almost Rothbardian in their opinion:
Like any restriction on their freedom as men, the Saudis not only abhor taxes but question any government’s right to collect them. The prevailing attitude is summed up in the statement issued by the Ikhwan [religious scholars] in its dispute with Abdul Aziz over the tobacco tax in 1927. "Taxes, we have ruled, are completely illegal and it is the king’s duty to remit them, but if he refuses to do so we do not feel it permissible to break up Moslem unity and revolt against him solely on this account"
She goes on to describe the situation since the oil boom:
To everyone’s delight, oil income after 1973 relieved the government of the need to supplement its income from pilgrims’ receipts and limited oil revenues with taxes. The flimsy tax code crumbled. There remained some indirect taxes, such as modest and selective customs duties, a tariff of 20% on the few items produced locally, and a poorly administered social security tax on wages. The only direct tax Saudis were asked to pay was the religiously mandated zakat, or alms tax. Otherwise, Saudi Arabia is tax free.
Many critics may point to the unique oil wealth of Saudi Arabia as being the reason behind its lack of taxes. But Mackey’s narrative indicates differently. Even before oil was discovered, when Saudi Arabia was a land of impoverished desert dwellers, their government survived only on a small tax on religious pilgrims and taxes on items (such as tobacco) that were considered to be "vices".
What has kept taxes low, and allowed the nation to function with essentially no direct taxes on its populace, is the fierce philosophical opposition to the concept of taxation on the part of the population and its religious leaders. Essentially, the Saudi government has been intimidated by the ferocious independence of its people from enacting repressive taxes. This is hardly the stuff of totalitarianism.
Again, the stark contrast with our own increasingly oppressive tax system could not be clearer.


Voici en fait le meilleur argument de cet article, le seul qui, à la limite, pourrait être recevable. Je dis à la limite car je pense qu’il repose, encore une fois, sur une profonde ignorance de ce qu’est l’Arabie Saoudite. Pourquoi donc l’Arabie Saoudite a-t-elle un niveau de taxe si faible ? Parce que ses habitants sont « férocement indépendants » comme le pense et l’écrit l’auteur dans son style toujours aussi objectif ? Pourquoi taxer les habitant de son « ranch » lorsque l’on possède tout ? Le sol et le sous-sol.

Conclusion
Saudi Arabia is not a libertarian utopia by any stretch of the imagination. There are numerous policies and practices there which I personally find to be alarming and distasteful.
But while it is not a utopia, it is clearly not the Mordor of the necons’ fevered imaginations.
We are currently locked in a bitter war with militant Islam. I can only see three ultimate outcomes of this conflict. First, we may eventually become exhausted, both financially and morally, by the seemingly endless struggle and suffer a profound collapse of the sort that struck the Soviet Union after years of a similar war with Islam in Afghanistan. Second, this war may degenerate into a "clash of civilizations", probably ending in a nuclear exchange and incalculable casualties. Third, we can find a way to make connections with those majorities in the Muslim world who abhor terrorism and yet who harbor a variety of authentic grievances with our foreign policy in the Middle East.
The obscenities which occurred last week in Russia do not represent the mainstream attitudes of the Islamic world. Honest attempts to redress the grievances which Muslims have with our policies would cut the barbarians off from the rest of Middle Eastern society and could pave the way for an authentic peace.
Part of this process requires that we come to understand each other in genuine terms. We must see the totality of each other’s societies, rather than merely the false portraits painted by pro-war extremists on both sides.
The reality is that America could learn a thing or two about freedom from the Saudis…as
strange as that might sound.
Sandra Mackey’s book is a good first step in this direction.


La conclusion de cet article est un mélange de catastrophisme et de sentimentalisme dégoulinants. Primo l’auteur n’envisage qu’une seule issue positive à la situation actuelle : la sienne. Soit l’occident perd son combat par essoufflement, soit il déclenche une guerre des civilisations se terminant en holocauste nucléaire, c'est-à-dire que tout le monde meurt, soit on fait totalement le contraire de ce qui est fait actuellement. C'est-à-dire que l’on fait repentance de nos erreurs pour se rapprocher des musulmans qui abhorrent le terrorisme. Mais pourquoi ces musulmans qui abhorrent le terrorisme ne pourraient-ils pas adhérer au projet de l’instauration de la démocratie à l’américaine au Proche Orient ? Pourquoi n’y a t-il pas de moyen terme entre : tout le monde meurt et « nous nous excusons d’exister » ? L’idée que l’Occident a parfois mal agi au Proche Orient n’est pas fausse, et la politique américaine en particulier n’est pas toujours celle d’un enfant de cœur, mais pour qu’il y ait conciliation, sans même parler de re-conciliation, entre deux parties il faut que les deux parties soient prêtes à respecter l’autre, à lui reconnaître certain droit et aussi à faire des concessions.
Le principal défaut de cette article est qu’il instrumentalise deux ou trois points de détails de la société saoudienne pour en faire des armes contre les neo-conservateurs américains. Je pense que l’auteur ne croit pas une seconde que les USA aient des leçons de « liberté » à prendre auprès de l’Arabie Saoudite mais que, tout à sa gué-.guerre idéologique avec les « collectivistes » américains, il utilise tout ce qui lui passe sous la main, tout ce qui peut être une arme contre ses adversaires de l’intérieur. Tout est bon à prendre. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis dit-on….cette manière de raisonner est selon moi typique de certains anarcaps qui obnubilés qu’ils sont par leur maximalisme libéral, leur orthodoxie, sont incapables de faire la différence entre « atteinte à la liberté » et « privation de la liberté ». Ce genre de discours qui pour dénoncer un taux d’imposition certes trop élevé aux USA en vient à porter au pinacle l’absence de recensement en Arabie Saoudite est absurde. Les libertariens argueront qu’un taux de taxes élevé est un crime immense mais comment appeler alors le voile pudique posé sur tous les crimes contre les libertés les plus basiques dans le royaume saoudien ? C’est de l’aveuglement et de l’incapacité à envisager le monde et les choses d’une autre manière que théorique et virtuelle. Certes payer 45% de ses revenus en impôt c’est trop, c’est du vol et c’est à dénoncer mais cela est toujours préférable à un pays où on lapide les femmes pour adultère, même si dans ce pays le taux d’imposition est de 20%.

mardi, septembre 14, 2004

Au pays des aveugles les copains du borgne sont rois

Les gauchistes et la culture c’est comme un chien qui voit un os : ça aboie, ça grogne, sa bouge la queue et ça courre dans tous les sens ; et puis sa l’enterre et ça l’oublie…La preuve ? cet article, en italique les citations :

"Cette ville est un test ; c'est le laboratoire de la crise métaphysique de l'Europe." Attablé au Zuiderterras, sur les rives de l'Escaut, Tom Lannoye, romancier, auteur de théâtre, "poète urbain", selon sa définition de la nouvelle mission qu'il s'est assignée, dans le contexte politique très particulier de sa ville, est formel.

C’est quoi un poète urbain ? C’est comme un charcutier arboricole ou un électricien troglodyte ? J’imagine que c’est parce qu’il est un poète urbain que ce qu’il dit n’a aucun sens. S’il s’assigne une mission c’est qu’il a un but. Par exemple sa mission c’est gober soixante flamby en une minute ou sauver le soldat Ryan. Voilà ça c’est des missions. Mais dire Anvers est un test, c’est le laboratoire métaphysique (oh pardon…excusez du peu) de l’Europe c’est faire un constat mais ce n’est en rien se fixer une mission, un but. Donc c’est quoi ta mission ? Sauver Anvers du Blok ? Eh bien dis-le !

"L'explosion phénoménale de la culture à Anvers et les 35 % réalisés par le Vlaams Blok sont les deux faces d'un même phénomène."
Bruno Verbergt, directeur du département culturel de la municipalité, partage la même conviction. "Notre continent vit des changements brutaux qui entraînent de fortes tensions. Elles se traduisent à la fois par une grande créativité et par des réflexes de peur, d'ultranationalisme ; les deux faces d'une même médaille en quelque sorte."
Que le diagnostic de ces deux Anversois enracinés dans une ville multiculturelle, survoltée, avant-gardiste, soit, ou non, le bon, il offre, en tout cas, une explication à la frénésie créatrice qui s'est emparée de l'ex-capitale culturelle européenne de 1993 et qui ne l'a plus quittée depuis.


Notez l’accumulation de termes jeunistes : multiculturelle, survoltée avant-gardiste…frénésie culturelle…explosion phénoménale de la culture ! Donc, pour résumer par un autre terme de djeuns, Anvers est une ville qui « bouge » mais en même temps c’est une ville de racistes…ahhh !!! pô bien !! Peut-être qu’il y a un lien de cause à effet me direz-vous ?? La cause serait l’effervescence de Anvers qui courrait sur le haricot de certains Anversois qui par réaction deviendraient racistes ? Bon c’est une suggestion hein ? Enfin les intellos anversois eux ne le pensent pas. Il pensent qu’il y a deux phénomènes surgis ab nihilo : la xénophobie et le nationalisme et que la panacée contre ces maux c’est l’art, la culture…mais attention hein pas n’importe quelle culture… « avant-gardiste. Survoltée et frénétique !! »

Beaucoup de responsables politiques flamands s'interrogent aujourd'hui sur la solidité et l'efficacité de cette tactique. Philip Heylen ne dira pas s'il est de ceux-là. Il explique seulement qu'il ne croit pas qu'Anvers compte vraiment un tiers de fascistes. Dans le Seefhoek, un quartier difficile, où le responsable de la culture est né, la proportion d'électeurs du Blok grimpe pourtant à... 70 %. C'est pourtant là que Jan Fabre a installé son théâtre. C'est là, aussi, que Philip Heylen continue à marteler que les problèmes d'Anvers, grand port européen, ne sont pas propres à la ville mais que celle-ci a été parmi les premières à tenter de régler pacifiquement les questions de l'insécurité, de l'afflux de réfugiés ou de la cohabitation entre les communautés. Le tout en maintenant le budget de la culture à un niveau élevé (6,2 % des dépenses municipales) et en ne cédant pas aux critiques de l'extrême droite, qui ne parle généralement de la culture que pour déplorer son "élitisme".
Philip Heylen évite soigneusement ce débat qu'il juge "difficile". "La question emblématique de l'opération Anvers Capitale européenne était "la culture peut-elle sauver le monde ?''. Elle reste posée. Mais je compte démontrer, pour ma part, que c'est par la culture que l'on peut changer la vie d'un quartier et, en tout cas, rendre l'existence plus agréable." L'adjoint au maire souligne qu'il convient que "chacun retrouve dans l'offre culturelle ce qui est important pour
lui".

Il semblerait que quelques belges qui pensent commencent à se poser des questions. Pas encore la bonne qui est : « faut-il être con pour ne pas comprendre que pour des smicards (ou l’équivalent belge) qui se serrent la ceinture en fin de mois, qui tous les matin flippent à l’idée de retrouver leur voiture brûlée par des « sauvageons » et qui se contenteraient, sans faire la fine bouche hein ?, que leur fille de 13 ans puisse au moins choisir le mec avec qui elle va coucher dans une cave, que pour ces habitants des « quartiers difficiles » donc, cela fout les boules de voir des connards de poètes urbains et autres ecrivains-océaniques venir leur dire que la solution à tous leurs problèmes se trouve dans une représentation de danse expérimentale ou dans les œuvres picturales de quelques gauchistes qui n’utilisent que leur urine et leur sang pour produire leur art. Le tout payé par leur propre fric, bien sûr (6,2 % des dépenses municipales)….Non ils ne se posent pas encore cette question, ils se demandent juste si la culture peut sauver le monde…De toute manière ces artistes engagés méprisent le peuple car la culture se doit d’être élitiste ! Et dire que cette culture fait chier ceux qu’elle est censée sauver c’est être d’extrême droite (…et en ne cédant pas aux critiques de l'extrême droite, qui ne parle généralement de la culture que pour déplorer son "élitisme").…qu’est-ce qu’il est con ce peuple, il ne comprend rien a l’art…
Là où on atteint les frontières toujours repoussées du gauchisme c’est que, ce qui compte, ce n’est pas que cette thèse soit fausse, et la preuve en est que là où on vient « soigner » les fascistes par la culture, ils votent à 70% Vlaam’s Block, soit deux fois plus que la moyenne municipale, non l’important c’est de s’accrocher à sa thèse et de nier la réalité : «... qu'il ne croit pas qu'Anvers compte vraiment un tiers de fascistes ». Quand les faits vous donnent torts, niez les faits ! Et mais j’y songe peut-être que M. Philip Heylen n’a pas tort lorsqu’il dit que la culture peut changer la vie d’un quartier…. :

« Dans le Seefhoek, un quartier difficile, où le responsable de la culture est né, la proportion d'électeurs du Blok grimpe pourtant à... 70 %. »

Causes et conséquences, mon pote, causes et conséquences….

Les artistes anversois ne paraissent pas inquiets de ces propos qui pourraient évoquer une réorientation vers des activités "grand public". Ils sont au contraire persuadés que certaines grandes opérations comme la création d'un "parcours de la mode", une exposition consacrée au peintre Van Dijk ou la redécouverte de l'œuvre de "la" figure artistique d'Anvers, Pierre-Paul Rubens, proposée au printemps, leur donnent les moyens de continuer à agir en toute liberté. Et souvent, il faut le noter, avec l'aide financière des pouvoirs municipal et régional.

En gros puisqu’on a donné du loisir « populo » (une exposition consacrée au peintre Van Dijk ou la redécouverte de l'œuvre de "la" figure artistique d'Anvers, Pierre-Paul Rubens (sic !)) à cette sale racaille fasciste populaire il est normal que la municipalité entretienne une caste de sangsues inutiles, qui dilapide les subventions pour exprimer leur « talent et ce en toute liberté et ce sur les fonds des pauvres qu’elle est censée aider.

Désireux, lui aussi, de s'adresser à tous les publics pour les sensibiliser à l'activité culturelle, l'écrivain poète Tom Lannoye affirme vouloir poursuivre son "projet populaire". "Une autre façon de contrer l'extrême droite, souligne-t-il, et de répondre à ses critiques contre les "artistes subventionnés". Une manière joyeuse et ouverte d'aider des gens, et des jeunes notamment, à retrouver une identité dans un monde qui leur fait peur parce qu'il change trop vite pour eux."

Wahou ! encore de la nov’langue. Suivez bien. L’objectif de Lannoye est de contrer ou de répondre à l’extrême droite qui critique les subventions apportées aux artistes….bref, c’est son objectif. On s’attend donc à ce qu’il dise, par exemple, que dorénavant il ne touchera plus une subvention et continuera d’éduquer le peuple » (aargh) sur ses fonds propres ou grâce à des mécènes privés ou bien tout simplement en faisant payer une somme modiques au peuple qui acceptera volontiers de lire ses œuvres si celles-ci l’intéressent…Eh bien non, pour répondre à l’extrême droite il produira encore plus de merdes qui n’intéressent personne et que donc personne n’achètera. La mairie devra encore subventionner ces œuvres et elle le fera sur les impôts de ces pauvres qui n’ont pas voulu acheter les livres du scribouillard mais qui les paieront quand même de manière indirecte... Sans leur demander leur avis, contre leurs goûts et leur volonté. T’as compris fasciste anversois !? De la cu-culture tu vas en bouffer, que tu le veuille ou non et tu vas raquer ! C’est pour ton « bien » qu’on te vole ton bien !


Ce texte est symptomatique de la pensée gauchiste qui pense que la culture est une « cause » alors qu’elle est une conséquence. Le type qui a du mal à joindre les deux bouts n’en a rien à cirer des pièces de théâtre avant-gardistes des intellos anversois. D’autant plus si cette culture est élitiste et prise de tête.

Historiquement les grandes réalisations artistiques de l’humanité sont toujours liées à la prospérité économique. Oui ! à l’argent, au fric, au capitalisme, au marchand, au sale bourgeois rance ! Prenons la période qui va du XIIème siècle au XVIème siècle. Au XIIème siècle le royaume de France prend son essor. La royauté est stabilisée et commence à s’étendre aux dépends de ses vassaux. L’argent entre dans les caisses, la population est relativement bien nourrie et la croissance démographique est soutenue. Les vassaux du roi de France sont également prospères, tels les comtes de Champagne qui profitent de la rente que leur procure les foires de Provins, Lagny sur Marne, Bar sur Aube et Troye, les fameuses foires de Champagne ! C’est grâce à cette prospérité économique qu’un nouveau mouvement artistique se développe : le gothique ! Ce style architectural va progressivement se répandre à travers toute l’Europe. C’est la richesse de la France de Philippe Auguste et de Saint Louis qui permet cet élan artistique.

Lorsque meurt Philipe IV le Bel en 1314 le royaume de France ne sait pas encore qu’il a atteint le crépuscule de son age d’or. Après une crise dynastique, la guerre de cent ans et la grande peste il s’enfonce dans le marasme économique et donc culturel. Jusqu’au milieu du XVème la France sort du grand jeu culturel Européen et pour paraphraser Stendhal la France est alors un pays de barbares assez gentils qui passent leur temps à se taper dessus !
Au même moment en Italie du Nord l’activité économique des villes telles que Venise, Pise, Gênes ou Florence sont en plein développement et génèrent une prospérité qui permet l’apparition de nouveaux concepts artistiques. De manière révélatrice Florence bat en 1252 une monnaie d’or, le Florin, et ce pour la première fois en occident depuis la chute de l’empire romain. Le « genovino » est crée à Gênes en 1252, le ducat à Venise en 1284. Cette monnaie d’or, preuve de la vitalité économique correspond étrangement à l’apparition de peintre tels que Cimabue (1240-1302), ou Giotto (1266-1337) qui vont inventer de nouveaux canons picturaux qui annoncent la renaissance italienne. Et ceci n’est pas étonnant car l’autre foyer artistique correspond exactement à l’autre foyer économique de l’Europe, la Flandre qui autour de villes comme Bruges, Gand ou Anvers contrôle le marché des laines et des draps pour l’Europe tout entière.

En 1370 70% de la population masculine de Florence sait lire et écrire ! Mais ceci est la conséquence de la richesse et non pas l’inverse. C’est parce que les marchands florentins veulent augmenter leur profit qu’ils donnent une bonne éducation à leurs fils. L’éducation est symbole de prestige et de noblesse dans ces cités commerçantes mais c’est aussi une nécessité vue la complexité grandissante des transactions menées par ces hommes d’affaires. C’est parce qu’il sont riches, que la culture et l’art peuvent enfin devenir des finalités en soit. C’est parce qu’ils ont le bien être matériel qu’ils peuvent se consacrer à l’art pour l’art et c’est ainsi qu’en 1417 ils peuvent s’offrir une nouvelle cathédrale, Santa Maria del Fiore dont Brunelleschi deviendra l’architecte et qui sera inauguré en 1445. Cette œuvre culturelle, fruit de la prospérité économique, est une merveille architecturale dont, aujourd’hui encore, nous n’avons pas percé les secrets de construction.

Pendant ce temps là la France sombre dans les guerres et si on avait montrer à un Du Guesclin ou un Olivier de Clisson quelques tableaux de Fra Angelico ou Masaccio pour lui permettre de se sauver des affres de la guerre et de la misère, il est probable qu’il eu ricané et qu’il s’en soit servi pour torcher son cheval ! La guerre de cent ans se termine en 1453 par la prise de Bordeaux par les troupes françaises, bien appuyées par des artilleurs génois…en effet la prospérité économique a également entraîné un grand progrès des sciences, les milanais et génois sont les meilleurs techniciens du monde occidental.
Néanmoins, après cette guerre la France ne retrouve pas sa place de phare culturel de l’Europe car justement les foires de Champagne qui avaient porté cet essor deux siècles plus tôt se sont trouvées court-circuitées et d’autres voies de commerce les ont remplacées. En 1450 les phares culturels de l’occident sont Venise et Florence. Villes marchandes par excellence.

C’est ça que les gauchistes ne veulent pas comprendre : c’est l’économie et le bien-être qu’elle procure qui détermine la culture. Jamais l’inverse.

jeudi, septembre 09, 2004

Une forme particulière du gauchisme

Le gauchisme est un virus. Un virus malin qui ne s’attaque pas aux corps (quoique ! me diraient les victimes des goulags et autres lao-gaïs…) mais un virus qui s’attaque à la pensée et à la production « intellectuelle ». Je mets ce terme entre guillemets…..Beaucoup de gens qui ne se définissent pas comme de gauche, voir même qui se définissent clairement comme de droite, tiennent en fait des discours gauchistes. A leur décharge ils ne le savent pas et croient même parfois tenir un discours légèrement réactionnaire qui leur donne un léger frisson orgasmique à l’idée de frôler ainsi l’interdit, de flirter avec le tabou du politiquement incorrect. Pratiquement personne n’est à l’abri de ce virus, pas même ceux qui se croient « ni de gauche ni de droite », pas même les libéraux, les vrais, ceux que l’on pourrait nommer le clergé du libéralisme. Pourquoi ? Parce que ce virus du gauchisme n’est pas tant un « discours » qu’une « approche du discours »… la plupart des personnes qui s’intéressent à la politique et à l’actualité, si vous leur présentez une liste de thèmes, pourront vous dire si ces thèmes sont de droite ou de gauche. En se trompant peut-être… en se trompant même sûrement, d’autant plus que certains thèmes appartiennent au patrimoine commun des deux grands courants politiques historiques, mais elles auront une opinion qui correspondra grosso modo à ce qui passe de nos jours pour de « droite » et de « gauche ». Donc, même s’il existe des thèmes et des valeurs de gauche et d’autre de droite ce n’est donc pas forcément aux thèmes abordés que l’on reconnaît immanquablement le gauchisme, mais à la manière dont ces termes sont abordés, quels qu’ils soient. Alors ? Comment le reconnaît-on ce gauchiste ?Eh bien le gauchiste ne s’intéresse pas vraiment au thème, ou à l’événement dont il parle. Oh ! en apparence il donne l’impression d’être vraiment concerné, et même parfois il le croit lui-même, mais ce qui compte en fait pour lui c’est le « débat », le discours autour du thème, pas l’événement. Ce qui compte pour le gauchiste, ce n’est pas de savoir comment faire pour que cet événement n’ait plus lieu, ou au contraire se reproduise ; ce qui compte pour le gauchiste ce n’est pas de savoir comment on aurait pu faire en sorte que cet événement ait ou n’ait pas lieu. Non. Ce n’est même pas de savoir pourquoi tel événement a eu lieu, non, ce qui compte pour lui c’est de savoir pourquoi cet événement n’a pas eu lieu pour « les raisons évidentes et démontrées que tout un chacun peut constater » mais bien pour des raisons « cachées, inaccessibles et toujours irréductibles par la logique et le raisonnement ». Voilà en quoi on reconnaît le gauchiste. Les faits ne sont jamais explicables, du moins l’explication n’est jamais terminée, il y a toujours une raison plus complexe, moins évidente, moins triviale, moins manichéenne pour expliquer le monde. Bien sur le gauchiste est incapable de formuler quelles sont ces raisons profondes… mais il appelle ça rechercher la cause profonde des choses. C’est en fait très pratique parce que cela offre au gauchiste la possibilité de se présenter comme concerné, tout en ne proposant et ne faisant rien puisque, évidemment, « on ne sait pas encore pourquoi telle ou telle chose est advenue… ». Comme on ne le saura jamais, du moins comme le gauchiste ne le saura jamais, il ne fera jamais rien. Le gauchiste se croit donc impliqué, il croit se confronter avec la réalité or il ne fait que repousser sans cesse la réalité. Comme il ne présente jamais de solution, comme son seul centre d’intérêt n’est pas la solution au problème, mais le discours autour de la solution au problème il reste à gloser dans son coin se donnant bonne conscience.En résumé le gauchiste est celui qui croit aller au fond des choses alors que les causes profondes l’effraient tellement qu’il les découpe en un million de petits morceaux, comme les pièces d’un puzzle, qu’il retourne dans tous les sens, qu’il trie par couleurs, par formes, par nombre de coins, par nombre de trous, etc. Pour ses pièces il achète des pots de verre de toutes tailles dans lesquelles ils les rangent en fonction de ses classements, se promettant d’attaquer le puzzle, mais repoussant sans cesse l’heure de s’attaquer à la réalisation sous prétexte que le classement « réel », le classement « ultime » est beaucoup plus complexe et nuancé que celui que l’on croit et qu’il vaut mieux fouiller encore, chercher encore, avant de s’attaquer au puzzle. Le gauchiste tourne et retourne ses pièces de puzzles dans ses mains et argue qu’une pièce d’une mauvaise couleur, à la mauvaise place, entraînerait des conséquences catastrophiques… au final, le gauchiste ne réalise jamais son puzzle. C’est ce qu’il appelle les causes profondes.

mardi, septembre 07, 2004

Une vraie gueule de champion

Je voudrais vous présenter un type, un certain Pierre Marcelle, qui bosse à Libération. Je crois que c’est un winner….m’étonnerait pas qu’il fasse des reproductions du mont Saint Michel en allumettes suédoises… je vous conseille d’aller lire sa prose:1, 2, 3, 4, 5... ne vous inquiétez pas, ces articles ne sont pas trés longs. En italique, des citations.

"A la périphérie d'une ville moyenne, dans un magasin à immense surface (de ceux dont les rayons de fruits et légumes appellent les producteurs au saccage), une gondole de DVD offre, pour deux euros chaque, A bout de souffle et Pierrot le Fou. Si Godard était là, on lui proposerait un coup de main pour une culturelle jacquerie ; on serait à soi tout seul sa FNSEA ; ça dégagerait."

Il n’y a rien de plus irritant que le contentement de soit qu’exsude ce Marcelle…ce sale petit gratte-papier imbu de lui-même, cultivé et auto satisfait, qui se permet de lancer des fatwa sur un supermarché….Eh ! Marcelle ! Faut-il que ce soit moi qui te rappelle la vulgate de l’idéologie criminelle, j’ai nommé le communisme, qui sous-tend tes raisonnements foireux ? Faut-il que je te rappelle que l’un des buts proclamés de tous les révolutionnaires qui t’ont précédé était d’apporter la culture au peuple car c’est l’ignorance qui maintient le peuple dans l’esclavage ?! Et comment veux-tu que le peuple accède à la « culture » si le moindre dvd coûte 25 euros ? En fait j’ai bien compris ce qui te gène Marcelle, c’est que ce soit ce p****de système capitaliste, cette s***d’économie de marché qui permettent de vendre des « œuvres » à 2 euros…c’est vrai que pour tout bon gauchiste, communiste, trotskyste, lambertiste, guesdiste, mamerien ou bobique (de bobo…eh ouais ! …soyons œcuménique !), la culture c’est pas une marchandise : ça se paie ! Dans un monde parfait, enfin dans ton monde parfait, tout bon prolétaire, tout bon populo, doit vouloir se cultiver, mais comme la culture il faut l’encourager il faut qu’il la paie, sinon, hein Marcelle ? elle disparaît ! Donc l’intégrale de Godard à 40 euros le dvd !!! Quitte à ce que le prolo se serre la ceinture pour se payer à bouffer ou pour s’offrir les sapes ou la voiture qui lui plaîsent ! C’est ça l’éducation des masses sauce gauchiste !! Eh ben non, mon pote marcelle, ta vision alter-combattante de la culture elle ne marche pas. Elle crée une caste de « zartistes-fonctionnaires » subventionnée à mort qui produisent des merdes à la chaîne. Le « peuple », vois –tu, ça le gonfle et surtout ça ne lui permet pas de se payer un dvd à 40 euros. Il faut être cohérent de temps en temps.

"«A vous les femmes, il revient d'être les sentinelles de l'invisible.» (dixit le pape) Qu'est-ce que ça veut dire ? Le même jour, Atefeh Rajabi, condamnée par la justice islamique iranienne pour «actes incompatibles avec la chasteté», est exécutée dans la province de Mazandaran. Elisabeth Badinter rapportera (Libération du 27 août) que la suppliciée de 16 ans a insulté ses juges, dénoncé la corruption des mollahs et s'est en partie dénudée. Pendu à la flèche d'une grue, son cadavre scrute l'invisible. Cependant, le show pyrénéen de M. Pape a laissé une ardoise de 1,3 million d'euros ; de son origine ­ radinerie des groupies ou mauvaise sono ? ­, on dispute.“.

Je sais Marcelle, je sais, dans ton monde tout se vaut. Toutes les cultures toutes les coutumes, tous les mœurs… et mettre en parallèle une apostrophe peu inspirée de JPII et l’exécution d’une adolescente par une bande de dégénérés n’a rien de choquant…tient regarde moi! Pas plus tard que cette nuit j’ai dit à ma copine de se pousser car elle prenait toute la place dans le lit. Je dois être le même genre de salauds que ces mecs qui lapident une femme au fin fond du Hedjaz parce qu’on a entre aperçu son poignet quand elle a payé ses courses….

"On a beau n'être pas dans le jeu, toujours, les nouvelles du monde parviennent à s'immiscer. Des noms de lieux ou de protagonistes ponctuent des feuilletons vieux de quelques mois ou de beaucoup d'années, sous forme, parfois, de divines surprises, si heureuses que, linguistiquement décalé, franchement absent ou seulement distrait, on se prend à douter de leur bon entendement. Ainsi de ces perspectives d'épilogues judiciaires qui évoquent, en d'obscures et multiples affaires très tordues, les noms de Charles Pasqua et de Jean-Charles Marchiani ­ leurs mises en examen, leurs mises à l'ombre, peut-être, enfin ? C'était au début d'août, au flanc ensoleillé d'un kiosque de Salamanque. "

"De plage, il n'était plus guère alors que celle de Paris-sur-Seine, qui, le 20 août, remisa son sable pour là-dessous retrouver ses pavés. C'est dans ces eaux-là, dans cette plage chronologique courant du 14 au 21 août, que Cesare Battisti fit ce qu'à sa place évidemment nous eussions fait (pas vous ?). A son contrôle judiciaire, le14, il avait pointé, et le 21, pas. Dès le 2 juillet, Chirac avait déclaré «de son devoir de répondre favorablement à une demande d'extradition» que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris avait jugée recevable. Pour Battisti, la perspective d'un charter pour Rome, direct Perpét'-terminus sans passer par la case Prétoire, se précisait, vertigineusement. Tandis qu'il est question de principes (parole d'Etat et paix civile, celle-ci depuis vingt ans perpétuant celle-là), ce 23 août, le ministre italien de la Justice et de Berlusconi, Roberto Castelli, accusait la gauche européenne de «défendre les assassins». Que Perben y fasse écho ne surprend pas ; que des voix à vocation plus démocratique laissent dire déçut ; que des consciences chipotent hors sujet la personnalité de Battisti surprit ; et que le seul Noël Mamère ose aujourd'hui affirmer qu'il ouvrirait sa porte au fugitif, accable. "

Oh Marcelle !! Oh ! Ça va pas ? Bon, que tu te réjouisses qu’une crapule comme Pasqua finisse en tôle passe encore…mais où est ta compassion face à cet homme traqué ? Ne lui ouvrirais-tu pas ta porte si l’envie lui prenait de fuir cette justice tracassière et harceleuse ??? Non ? Ah non c’est vrai tes tendresses ne vont qu’aux criminels…gauchistes, hein? Pas n’importe quels assassins, non, non ! Parce que Battisti, convaincu d’un double meurtre et impliqué dans d’autres meurtres, c’est pas pareil, c’est un bon assassin puisqu’il-est-de-gôôôcheuh ! Non mais franchement à part toi et le héros à la veste en velours est-ce que quelqu’un se rend compte du sort qui attend Battisti ? C’est vers l’Italie qu’on l’expulse ! Un pays à ranger au niveau de la Corée du Nord, de l’Irak Bassiste ou du Myanmar…. Tiens, pour ceux qui ne sont pas convaincus voyez, c’est un « charter » que l’on va utiliser pour le renvoyer vers Rome…Ah ! quel joli mot au doux parfum de tiers monde. Le mot « charter » est magique. Tout bobo lecteur de Libération a immédiatement devant ses yeux des images de répressions sanglantes, de droits de l’homme bafoués, de procès staliniens que l’on ne manque jamais d’accoler à l’image de tout « charterisé »…. Et puis quelle précipitation aussi…ça se précipite « vertigineusement »….Bon, là faut qu’on cause vocabulaire Marcelle… parce que le Battisti ça fait 20 ans qu’il est en France…comme phénomène vertigineux j’ai connu mieux…Mais toi tu t’en fous , ce qui compte c’est de bien marquer l’esprit du lecteur : c’est une injustice !

"Tandis qu'il est question de principes (parole d'Etat et paix civile, celle-ci depuis vingt ans perpétuant celle-là)".

Une injustice commise en France par un gouvernement fasciste:

"Que Perben y fasse écho ne surprend pas ; que des voix à vocation plus démocratique laissent dire déçu ".

Vers un pays du tiers monde qui nous le verrons est (encore) fasciste… Donc Perben n’a pas vocation à être démocratique….c’est sûr il appartient à L’UMP….brr…brr tremblez L’Ultra Mechant Parti est au pouvoir…Perben, le Duce de Rhone-Alpes….Bon, sur le coup on va dire que c’est le soleil d’Espagne qui t’a un peu éreinté…mais quand même, quel pays de fascistes l’Italie…c’est vrai que ton argument suivant est tuant…tuant à lire s’entend :

"Car de quoi parlons-nous ? Nous parlons d'Europe, de justice et d'Italie, où Jean-Marie Colombani se rend régulièrement en vacances et en famille. Le patron du Monde a un fils adoptif d'origine indienne. Début août, irrité par le zèle des douanes locales harcelant systématiquement le jeune homme, Colombani s'en ouvrit à La Repubblica. Le ministre de l'Intérieur avança de diplomatiques regrets. ".

Oui de quoi parlons nous ??? Au passage félicitations pour ta figure de style « Nous parlons d'Europe, de justice et d'Italie »…l’opposition Italie d’un côté et Europe et justice de l’autre est un bijou….Donc l’Italie c’est pas l’Europe (Rome, la papauté, la renaissance, même pas un peu ? humm ?Non, même pas ?) mais surtout c’est pas « juste »….En fait l’Italie est comme un kyste raciste et xénophobe ancré dans le flanc de l’Europe, c’est ça hein ?….Ouais, c’est sur…..Parce que le fils à papa s’est fait emmerder aux douanes par deux fonctionnaires trop zélés c’est immédiatement 60 millions d’italiens qui sont racistes (tu voulais écrire « macaroni » Marcelle ? mais fallait pas te gêner après tout le racisme n’existe pas lorsqu’il touche les américains, les anglais ou les italiens. C’est une dénomination à géométrie, indignation et définition variables….). Au fait, ça ne te choque pas toi qu’un mec comme Colombani utilise de son influence et de ses passe-droit pour défendre son « Tanguy » perso ? Non ?...bon ben passons alors. Enfin ce qui compte c’est que la bonne vieille technique fasciste du « manganello » n’a pas perdu de son efficacité puisque ces tracasseries faites au fiston on au moins muselé la presse française indélicate :

" A l'appui de son propos, «le cas Battisti»... S'ensuivit une polémique, assez rude et que le Monde n'évoqua pas ; cependant, il se murmure que, depuis l'incident, l'ex-activiste y est traité avec une notoire circonspection." .

Heureusement que des journalistes de ta trempette (tu auras le droit au mot « trempe » qu’en tu auras prouvé que Raffarin est une taupe nazie-libérale infiltrée par l’internationale fasciste pour s’emparer de la France) sont là pour dénoncer de tels complots…

"Avec ou sans pots-de-vin, Dassault, du Figaro, vend ses Rafale à l'Etat français, et ses journaux à l'encan ; avec ou sans canicule, des forêts brûlent ; des chantages à la délocalisation essaiment au rythme banalisé des expulsions de sans-papiers et des profanations de cimetières. La faute au «laxisme des juges», dit de celles-ci le président du Crif, qui, parmi des ados «avides de notoriété», des «déséquilibrés» tout à fait français et d'anonymes nazillons, cherche encore et toujours ses gauchistes propalestiniens. Et tandis que les juges font la gueule, l'Union des étudiants juifs de France suggère que soit décrétée «grande cause nationale» la lutte contre l'antisémitisme ; et cette proposition nous laisse perplexe. Le 26 juillet, Marie Leblanc, qui fit aux usagers du RER-D une exécrable réputation de barbares et de lâches, a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis par des juges dont chacun appréciera le «laxisme». Son avocat dit qu'«elle ne voulait pas porter plainte», et qu'«on l'a forcée». Marie Leblanc, un destin de forçat.“

C’est pas bien de taper sur un collègue…c’est vrai quoi ! On sait bien que le Figaro est un journal fasciste, puisque Renaud l’a chanté ça doit être vrai (à chacun ses sources…) mais bon, ce sont des journalistes eux aussi…je sens en toi comme "un ressentiment anti-juif" Marcelle, me trompe-je ? A toi on ne dira rien, vu tout ce que tu as écrit avant on sait que tu es un gentil et que tu lutte contre les méchants…enfin il faudra peut-être que tu repasses ton diplôme de gentil parce qu’on se demande bien ou tu étais lors des manifs de soutien aux palestiniens (ça c’est de la démocratie comme tu l’aimes, hein mon Marcelle ? Des gens qui braillent dans la rue et qui cassent la voiture ou le magasin des pauvres gens, c’est citoyen, c’est sain pour la démocratie !). Tu les as pas vu les Besenscenot, les Mameres et les Bové qui étaient dans le cortège, avec leurs militants nazillons en keffieh, qui beuglaient Allah Akbar et Sharon= Hitler ? Non ? Ce ne sont pas des gauchistes pro palestiniens ça ? Bon certes on a probablement pas la même définition du gauchisme…

"Pour notre part, nous conserverons le souvenir ému de Matthew Emmons, tireur yankee à la carabine qui, lors de son ultime tir, perdit l'or qui lui était destiné en se trompant de cible. Sa balle marqua 8,1 points sur le carton de son voisin, et zéro sur le sien. L'AFP évoqua joliment la «distraction» de l'anti-héros. Quoi de plus incongru et partant, de plus beau, en ces lieux, que la distraction ?"

Ah ? Du « ressentiment anti-américain » aussi ? Boah…c’est tellement banal.

jeudi, septembre 02, 2004

Oui...et la marmotte....

Ah…si le (Im)Monde n’existait pas on se demande comment vivraient les bloggeurs…Voici un petit bijoux d’aujourd’hui, en italique les citations…

« C'est aux plus vulnérables et aux plus opprimés qu'est revenu le soin d'endosser les rôles de victimes et de coupables peaufinés par l'alchimie complexe d'un présent incertain et d'un avenir encore trop flou pour avoir raison de l'arraisonnement social qui détruit les banlieues. La transformation d'un fait divers en fait de société s'est nouée autour de trois figures : le garçon arabe, la femme blanche, le jeune juif sioniste. Tous Français, tous stéréotypés. »

Je vais être généreux et je vais vous épargner les contorsions intellectuelles nécessaires pour comprendre le charabia de notre intello de service…ce qu’elle dit, en gros, c’est que notre méchante société française-blanche-raciste, par un tour de passe-passe compliqué (complexe c’est un des mots qu’on utilise quand on veut faire intello…notez-les bien….aaalller, puisque vous m’êtes sympa je vais vous les signaler par un petit « i » et comme ça vous aussi vous aurez votre petit dico intello pour briller en société) a réussi à transformer les vulnérables (comprenez les juifs) et opprimés (comprenez les arabes) en victimes et en coupables, respectivement. La phrase « alchimie complexe bla bla bla…banlieues » n’a aucun sens mais elle fait vachement bien dans tout discours un peu péteux et vous feriez bien de la noter dans la partie intermédiaire de votre dico français-intello, vous savez celle destinée à la grammaire et aux expressions « favorisant la conversation » ! Si quelqu’un vous demande ce que signifie « l’arraisonnement social qui détruit les banlieues »…bah! Rétorquez-lui que c’est un prolégomènes normatif d’actions déstructurantes…ça veut rien dire non plus mais ça calme.
Donc la dame nous a vite posé sa thèse, qui nous promet un beau roman : des victimes et des opprimés…diable ! Il nous faut donc de beaux méchants…vous bilez pas ils vont venir mais en attendant reprenons une petite tranche de martyre.
Que nous dit la da-dame (« Le garçon arabe condense trois moments refoulés de notre histoire : l'indigénat, l'immigration, l'islam de France ») ? Ben elle nous dit que la pauv’ victime elle a vraiment pas de chance. Un vrai petit Calimero. D’abord on va l’emmerder chez lui. Ce qui est vrai. Et son principal malheur c’est d’avoir la mémoire longue et la rancune tenace. C’est vrai que les français sont venus le faire chier chez lui et qu’il n’avait rien demandé. C’est vrai. Et il n’a pas oublié, même si tout cela est fini depuis 40 ans…bon d’accord quand on a une bonne ficelle c’est bien de l’utiliser jusqu’au bout mais bon, après quarante ans d’indépendance le bon vieux : « tout-est-la-faute-de-la-colonisation-ouin !-ouin ! » n’aurait-il pas perdu un peu de sa force de frappe ??? Apparement non….Ensuite le jeune arabe n’a pas digéré l’immigration…ah ? bah ! fallait pas venir ! Rahh ! naan…. vilain méchant-raciste que je suis….mais, si je ne m’abuse il n’a pas immigré en France….ces grands-parents eux l’ont fait mais lui il est né ici…alors ? Où est le traumatisme du JEUNE arabe ??? Le voilà : l’immigration c’est de la « domestication »i (« Pour ces trois raisons, il incarne l'étranger absolu, l'autre détestable que la domestication échoue à civiliser. »)! Comme les chevaux ou les chiens ! Ce qu’on faisait là-bas on continue à le faire ici ! Z’aviez pas compris ? Mais alors pourquoi donc domestique-t-on nos arabes nous autres en France ? Certains diraient pour qu’ils soient français, dans leurs attitudes, leur aspiration etc ? Ben non…comme on est des vrais méchants chez nous ont leur fait juste croire et quand ils ont bien donné la pa-patte…vlan ! (« Plus il est Français par ses attitudes, par ses aspirations, par ses papiers, et plus notre société le refuse, le refoule en deçà des frontières d'un monde qui se croit policé auquel il apporterait délinquance et désordre. ») un vieux coup de tatane pour le refouler hors de notre société !!! Remarquez que la dame ne semble pas l’apprécier tant que ça notre société puisqu’elle affirme que notre monde se « croit » civilisé…s’il se « croit » c’est qu’il ne l’est pas…on se demande bien pourquoi les pauv victimes veulent donc en faire partie…surtout que non content de leur avoir pourri leur passé (« colonisation »), leur présent (« immigration ») on essaie encore de leur pourrir leur futur en rechignant à l’établissement de « l’Islam de France » (religion de paix et d’amour comme l’actualité nous le prouve et reprouve chaque jour…). Bon cette fois lâchons le mot…raciste…ah ? non ? c’est trop clair ? Bon alors disons que « nous » les méchants français intolérants on trouve que « eux » les pauv victimes ils sont pas « génétiquement civilisable »…en gros ce ne sont pas des hommes comme nous ! Je ne vous l’avais pas dit que nous sommes des salauds ? Les mots sont importants…en fait notre société est bien pourrie. Mais bon ce qui compte, ce qu’elle affirme, c’est que cette victime est en fait présentée comme le bourreau. On veut nous faire croire que le jeune arabe est le bourreau…mais alors qui est la victime ?

« Puis, celle sans laquelle ce premier stéréotype n'aurait pas acquis une telle notoriété : la femme blanche. C'est bien à elle que "Marie L." a emprunté tous les stigmates, allant jusqu'à en imposer les outrages, mimétiques et fictionnels, à son corps. Le couteau, accessoire stylisé d'une sexualité humiliante, les signes de la haine fascisante sont autant d'indices de cette guerre entre sexes vouée à être sans vainqueur, puisqu'elle oppose les vaincus de notre société. Les déçus de la méritocratie scolaire comme les surnuméraires de l'emploi flexible sur fond de consumérisme hypnotique et de discriminations cumulées doivent sous-traiter la version la plus violente de la mise en concurrence des femmes et des hommes dans l'ensemble de la société. »

Ah…..voilà LA victime, du moins la victime que notre société présente alors que ceux qui comme la dame sont intelligents ont bien compris que la victime c’est le bourreau, donc le jeune arabe, même si la victime est quand même bien une victime…vous suivez ? Non ? Normal…. Après les arabes : les femmes…bon blanches, mais femmes… surtout hein !? Donc si on comprend bien notre société est malade « de l'emploi flexible sur fond de consumérisme hypnotique et de discriminations cumulées »…c'est-à-dire malade du libéralisme !!! ben voui ! Libéralisme à cause de qui deux groupes de vaincus sont obligés de se taper dessus….pffiu ! eh ben ! En fait la vraie violence sexiste c’est celle que génère le libéralisme… mais ce que notre société pourrie de blancs-fascistes fait c’est qu’elle réserve le volet violent de ce sexisme aux arabes qui doivent s’en prendre aux pauv’ femmes…alors que les deux sont des victimes et des irresponsables, forcément ! Des pantins dans les mains du grand méchant capital-occidental…. balaise non ?

« A défaut de vouloir inverser la tendance, il reste à compter les victimes et à désigner les coupables, exercice auquel se prête tout particulièrement notre époque de racisme vertueux. Ainsi, derrière la victime expiatoire du sexisme diffus, une entreprise de justification d'un racisme contre un autre se profile. Là encore, le coupable idéal est le garçon arabe et sa victime lui est désignée par notre impensé colonial : le jeune juif sioniste. Mais pour comprendre cette configuration, ressentiment arabe contre ressentiment juif, il faut éviter les complaisances d'une interprétation culturaliste condamnant les uns et les autres à se haïr durablement sous le regard plein de déploration d'une République supposée prémunir contre les tentations de repli par son universalisme éclairé. »

Bon aller, on résume et on compte les points. Il y a les victimes, c'est-à-dire les femmes et il y a les pseudos bourreaux mais vraies victimes : les jeunes arabes. Mais comme on ne peut quand même pas si facilement critiquer les jeunes arabes il faut en plus charger leur barque et leur inventer, inventer bien sûr, une nouvelle tare qui cette fois nous permettrait vraiment de les rejeter de notre monde…On a qu’à dire qu’ils sont racistes…mieux antisémites !!! Ta ! ta !..Eh ouais ne pas aimer un antisémite, même si il est arabe c’est normal, donc ça gomme et détruit tout soupçon de racisme dont on pourrait accuser ceux qui critiquent les arabes. Si je dis Mohammed est antisémite on ne peut pas m’accuser de racisme anti-arabe parce que oh ! Faut pas déconner c’est d’antisémitisme dont on parle les mecs !!!…. Super idée machiavélique non ? Bon ne vous émerveillez pas, nous autres occidentaux on est super balaise pour inventer des plans machiavéliques et monstrueux, c’est notre truc, on est doué pour ça…la da-dame va vous le rappeler dans quelques paragraphes au cas où vous l’auriez oublié…

« Car la haine est née depuis peu et se concentre dans cette frange d'une jeunesse française juive et arabe grandie au croisement entre une mémoire blessée et une histoire tragique. Les lueurs lointaines d'un universalisme inaccessible n'ont fait qu'exacerber un sentiment d'abandon des Arabes et des Juifs de France. Sans cette alchimie, le ressentiment antijuif de certains garçons arabes n'aurait jamais trouvé à s'exprimer avec tant de virulence, il serait même resté sédimenté dans la langue de leurs parents. Il serait demeuré le témoignage d'une relation séculaire de domination et de protection qui, vécue dans la proximité et parfois dans l'affinité de l'indigénat, n'a jamais conduit aux oppressions et persécutions que les juifs ont connues dans l'Europe chrétienne, contre lesquelles la rive sud de la Méditerranée a été un refuge. »

Tout d’abord les musulmans n’ont jamais haï les juifs, jamais…tut !tut ! C’est un truc qu’on a inventé nous, un truc d’Européens. En fait c’est la faute aux européens qui sont venus les emmerder (« grandie au croisement entre une mémoire blessée et une histoire tragique ») et qui leur ont fait prendre des vessies pour des lanternes («Les lueurs lointaines d'un universalisme inaccessible n'ont fait qu'exacerber un sentiment d'abandon des Arabes et des Juifs de France »). C’est à cause de ça que les jeunes arabes ont un « ressentiment antijuifs »i (note : si vous voulez vraiment bien parler le langage intello n’oubliez pas que le terme antisémitisme, plus connoté, plus chargé, est réservé aux occidentaux…les autres ont un « ressentiment antijuifs »…capisci ?). Ce ressentiment serait resté « sédimenté dans la langue de leurs parents »…kézaco ? Est-ce à dire que, tout de même, d’une certaine manière, sous un certain angle etc. les parents de ces jeunes arabes pourraient avoir un pouillemme de trace d’antisémitisme, pardon de ressentiment antijuif, dans leur discours…. ??? Non je m’égare…car si les arabes dominaient les juifs avant qu’on vienne foutre la merde là-bas, les juifs en retour aimaient bien ça (« Il serait demeuré le témoignage d'une relation séculaire de domination et de protection qui, vécue dans la proximité et parfois dans l'affinité de l'indigénat »). C’est vrai quoi ! être un dhimmis sans aucun droit ça crée des liens…on devrait parler du syndrome de Marrakech plutôt que de Stockholm…D’ailleurs ont a mal expliqué aux jeunes juifs comme c’était cool d’être dhimmis et forcément ils en veulent maintenant aux arabes ….sans raison ( « Et si de jeunes juifs français expriment symétriquement leur ressentiment anti-arabe, c'est parce que leur réappropriation du passé de dhimmi - juif vivant sous la protection de l'islam - de leurs parents se télescope avec le moment tourmenté de notre histoire collective qui se joue aussi au Moyen-Orient et nourrit et réactive les extrémismes consumant notre société. »): Dhimmis do it better ! En fait les vrais salauds devant l’éternel ce sont les occidentaux qui brimaient toujours, partout, systématiquement et férocement les juifs (« aux oppressions et persécutions que les juifs ont connues dans l'Europe chrétienne, contre lesquelles la rive sud de la Méditerranée a été un refuge »).

« Il serait grave que, non content de sous-traiter aux garçons arabes un sexisme et un antisémitisme qui sont loin d'être taris dans la société française, soient attribués à leurs parents et ancêtres, en un troublant glissement de l'histoire et de la géographie, les rôles de persécuteur et d'oppresseur tenus sous nos latitudes voilà encore peu. Ce n'est pas en faisant subir des torsions à l'histoire ni en entretenant une mémoire sélective que se dessinera un large horizon des possibles pour nos enjeux de société. »

Donc en résumé les racistes et sexistes ce ne sont pas les arabes, c’est la société française, c'est-à-dire les froms, les blancs-racistes, quoi ! pour ceux qu’ont pas capté…ce racisme non content de ne pas l’assumer on veut s’en décharger sur les arabes en les accusant de NOS maux (« en un troublant glissement de l'histoire et de la géographie, les rôles de persécuteur et d'oppresseur tenus sous nos latitudes voilà encore peu. Ce n'est pas en faisant subir des torsions à l'histoire ni en entretenant une mémoire sélective que se dessinera un large horizon des possibles pour nos enjeux de société. »). Elle aurait dû le dire franchement, son article aurait été encore mieux : le salaud c’est l’occident chrétien.

Bon, ben Madame Nacira Guénif-Souilamas j’aime autant vous le dire, je ne suis pas d’accord…primo il est malhonnête de parler d’arabe, c’est-à-dire se placer dans une logique « raciale » alors que le problème c’est l’islam. En employant le mot arabe vous pêchez de la même manière que ceux que vous condamnez et vous empêchez toute critique en vous réservant la possibilité de taxer votre contradicteur de raciste…Le problème c’est l’islam, et seulement l’islam, car d’autres minorités « visibles », comme les asiatiques, ne rencontrent pas les même problèmes d’intégration que les jeunes musulmans. Ces jeunes asiatiques, en majorité cambodgiens vietnamiens et laotiens ont le même passé que les jeunes arabes : issue de peuples qui ont été injustement colonisés par la France ils se sont retrouvés dans l’ancienne métropole de leurs parents mais…comme c’est étrange leur intégration dans leur nouvelle société fut, et est, beaucoup plus aisée. Pourquoi ? Car ils ne sont pas musulmans, bien que non chrétiens. Eh oui ! non-chretiens, ce qui me permet de dire aussi que le problème n’est pas celui d’un christianisme, ou de l’ Europe Chrétienne comme vous dîtes ; qui serait incapable de d’accepter d’autres religions. Non le problème c’est l’islam. Islam que vous semblez mal connaître de même que l’histoire quand on voit la somme d’ânerie que vous accumulez sur le prétendu bonheur des juifs en terre d’islam et leur prétendu calvaire en terre chrétienne. Mme Guénif-Souilamas voici une liste non exhaustive des persécutions musulmanes à l’encontre des juifs dont vous pourrez trouvez la liste dans le livre de Ibn Warraq « Pourquoi je ne suis pas Musulman » :

- à partir de 622: banditisme organisé par Muhammad depuis Médine (Arabie Saoudite), bataille de Badr où Muhammad et sa clique tuent 70 hommes et ramènent un imposant butin, multiples assassinats politiques contre les adversaires du pseudo prophète, nombreuses attaques de juifs de la région

- 627: extermination par l'armée de Muhammad de la tribu juive des Bann Qurayza (600 à 900 personnes)

- même époque: expulsion des Nadir (tribu juive de Médine) et leur massacre

- 1010 à 1013: des centaines de juifs tués dans le sud de l'Espagne

- 1016: juifs chassés de Kairouan (Tunisie)

- 1033: massacre de 6000 juifs à Fez (Maroc)

- 1066: 4000 juifs tués à Grenade (Espagne)

- 11ème siècle: massacre de juifs à Fez et Grenade

- 1165 et 1178: conversions forcées au Yémen pour les juifs

- 1198: conversions forcées à Aden pour les juifs

- 12ème siècle: massacres de juifs en Afrique du nord par les Almohads

- 1232: massacre de juifs à Marrakech

- 1291 et 1318: conversions forcées des juifs à Tabriz (nord ouest de l'Iran)

- 1333 et 1334: conversions forcées des juifs à Bagdad (Irak)

- 1622: persécutions contre les juifs en Perse

- moitié 17ème siècle: conversions forcées des juifs en Perse

- 1770 à 1786: juifs expulsés de Jeddah (Arabie Saoudite) et se réfugient au Yémen

- 1790: massacre de juifs à Tétouan (Maroc)

- 1828: massacre de juifs à Bagdad

- 1839: conversions forcées et massacre de juifs à Meshed (Iran)

- 1840 massacre de juifs à Damas

- 1867: massacre de juifs à Barfurush

Cette liste est non exhaustive et ne traite que des juifs sans parler des chrétiens, hindouistes ou bouddhistes qui ont pâti des persécutions musulmanes.
Est-ce à dire que les musulmans ont de tout temps, partout et constamment persécuté les juifs ? Non. De même la chrétienté n’a pas persécuté les juifs en continu et ceux-ci n’ont pas forcément trouvé refuge en terre musulmane. Beaucoup se rendirent dans les Etats pontificaux (eh oui!) ou a Venise ou en france et ailleurs.

Voici quelques extraits du Coran ou de Hadith qui montre si besoin en est que la couche de « sédiments » n’est pas mince :

Les récits bibliques ont été tournés dans un sens violemment anti-judaïque par Mahomet. Voici ce qu'Allah déclare aux Juifs :

Puis, lorsqu'ils refusèrent (par orgueil) d'abandonner ce qui leur avait été interdit, Nous leur dîmes : "Soyez des singes abjects". (7:166)

Dis : "Puis-je vous informer de ce qu'il y a de pire, en fait de rétribution auprès d'Allah? Celui qu'Allah a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le Tagut, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit" (5:60)

Ces débilités ont laissé des traces puisqu'un officiel saoudien a traité les Juifs américains de "frères des singes et des porcs"...

En mai 2002, Iqraa, la chaîne de télévision saoudienne par satellite, interviewe une "vraie jeune musulmane" de 3 ans, à propos des Juifs, dans l'émission "le magazine de la femme musulmane". L'enfant dit qu'elle n'aime pas les Juifs. Quand on lui demande pourquoi, elle répond que "ce sont des singes et des porcs". L'animateur lui demande: "Qui a dit cela?". La fille répond: "Allah!". "Où?". " Dans le Coran". À la fin de l'interview, l'animateur la félicite : "Aucun parent ne peut espérer avoir une fille aussi croyante que celle-ci… qu'Allah la bénisse, ainsi que son père et sa mère!"

Mahomet justifie son antijudaïsme en insinuant que les Juifs auraient été maudits pour n'avoir pas suivi les recommandations d'Allah :

" Nous avions décrété pour les Enfants d'Israël, (et annoncé) dans le Livre : Par deux fois vous sèmerez la corruption sur terre et vous allez transgresser d'une façon excessive. " (17:4)

Autre préjugé pestilentiel, celui des juifs thésaurisateurs :

" Et à cause de ce qu'ils prennent des intérêts usuraires - qui leur étaient pourtant interdits - et parce qu'ils mangent illégalement les biens des gens. A ceux d'entre eux qui sont mécréants Nous avons préparé un châtiment douloureux. " (4:161 et suivants)

Au cours de l’une de ses premières campagnes, Mahomet fit tuer 600 hommes valides de la tribu juive des Banou-Qoraïza, qui figurait pourtant parmi les trois tribus juives alliées des musulmans à Médine, cependant que les femmes et les enfants étaient vendus comme esclaves. Historiquement, cette malheureuse tribu fut la première de toutes celles que les islamistes obligèrent à choisir entre l’apostasie et la conversion à l'islam ou la mort. Les autres tribus juives de Médine furent expulsées (les Banû Qaynuqâ' en 624 et les Banû n-Nadîr en 625). A partir de l’an 629, nombreux sont les juifs qui furent assassinés par les disciples de Mahomet ou qui furent contraints de se convertir à l’islam.

Dans les hadiths, Mahomet parle sans fard de la purification ethnique qu'il a entreprise :

Muhammad a dit aux Juifs: « Sachez que la terre appartient à Allah et à Son envoyé (Muhammad) et que je veux vous expulser de cette terre (la Péninsule arabique). Celui donc qui possède des biens, il lui est permis de les vendre. » (Vol. 4:392)

Les dernières paroles de Muhammad sur son lit de mort furent: « Expulsez les païens (les non-musulmans) de la Péninsule arabique. » (Vol. 5:716)

Enfin, voici un hadith (présent chez les deux Sahih) absolument révoltant :
« L'Heure Suprême [La Résurrection] ne se dressera que lorsque les musulmans combattront les Juifs et les tueront. Lorsque le Juif se cache derrière un rocher ou un arbre, celui-ci dira : Ô musulman esclave d'Allah, un Juif se cache derrière moi viens le tuer. Seul «Al Gharquad» gardera le silence car il fait partie des arbres des Juifs ».

Sur ce je me mangerais bien un sandwich rillettes-cornichons moi….

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