Thémistocle le Cimmérien

"Il y a des gens au gouvernement qui pensent à une réforme fiscale très simple. Sur la déclaration d'impôt, il n'y aura plus que deux lignes. Combien avez-vous gagné l'an dernier ? Envoyez le total.". Ronald Reagan, Président des USA

mardi, septembre 14, 2004

Au pays des aveugles les copains du borgne sont rois

Les gauchistes et la culture c’est comme un chien qui voit un os : ça aboie, ça grogne, sa bouge la queue et ça courre dans tous les sens ; et puis sa l’enterre et ça l’oublie…La preuve ? cet article, en italique les citations :

"Cette ville est un test ; c'est le laboratoire de la crise métaphysique de l'Europe." Attablé au Zuiderterras, sur les rives de l'Escaut, Tom Lannoye, romancier, auteur de théâtre, "poète urbain", selon sa définition de la nouvelle mission qu'il s'est assignée, dans le contexte politique très particulier de sa ville, est formel.

C’est quoi un poète urbain ? C’est comme un charcutier arboricole ou un électricien troglodyte ? J’imagine que c’est parce qu’il est un poète urbain que ce qu’il dit n’a aucun sens. S’il s’assigne une mission c’est qu’il a un but. Par exemple sa mission c’est gober soixante flamby en une minute ou sauver le soldat Ryan. Voilà ça c’est des missions. Mais dire Anvers est un test, c’est le laboratoire métaphysique (oh pardon…excusez du peu) de l’Europe c’est faire un constat mais ce n’est en rien se fixer une mission, un but. Donc c’est quoi ta mission ? Sauver Anvers du Blok ? Eh bien dis-le !

"L'explosion phénoménale de la culture à Anvers et les 35 % réalisés par le Vlaams Blok sont les deux faces d'un même phénomène."
Bruno Verbergt, directeur du département culturel de la municipalité, partage la même conviction. "Notre continent vit des changements brutaux qui entraînent de fortes tensions. Elles se traduisent à la fois par une grande créativité et par des réflexes de peur, d'ultranationalisme ; les deux faces d'une même médaille en quelque sorte."
Que le diagnostic de ces deux Anversois enracinés dans une ville multiculturelle, survoltée, avant-gardiste, soit, ou non, le bon, il offre, en tout cas, une explication à la frénésie créatrice qui s'est emparée de l'ex-capitale culturelle européenne de 1993 et qui ne l'a plus quittée depuis.


Notez l’accumulation de termes jeunistes : multiculturelle, survoltée avant-gardiste…frénésie culturelle…explosion phénoménale de la culture ! Donc, pour résumer par un autre terme de djeuns, Anvers est une ville qui « bouge » mais en même temps c’est une ville de racistes…ahhh !!! pô bien !! Peut-être qu’il y a un lien de cause à effet me direz-vous ?? La cause serait l’effervescence de Anvers qui courrait sur le haricot de certains Anversois qui par réaction deviendraient racistes ? Bon c’est une suggestion hein ? Enfin les intellos anversois eux ne le pensent pas. Il pensent qu’il y a deux phénomènes surgis ab nihilo : la xénophobie et le nationalisme et que la panacée contre ces maux c’est l’art, la culture…mais attention hein pas n’importe quelle culture… « avant-gardiste. Survoltée et frénétique !! »

Beaucoup de responsables politiques flamands s'interrogent aujourd'hui sur la solidité et l'efficacité de cette tactique. Philip Heylen ne dira pas s'il est de ceux-là. Il explique seulement qu'il ne croit pas qu'Anvers compte vraiment un tiers de fascistes. Dans le Seefhoek, un quartier difficile, où le responsable de la culture est né, la proportion d'électeurs du Blok grimpe pourtant à... 70 %. C'est pourtant là que Jan Fabre a installé son théâtre. C'est là, aussi, que Philip Heylen continue à marteler que les problèmes d'Anvers, grand port européen, ne sont pas propres à la ville mais que celle-ci a été parmi les premières à tenter de régler pacifiquement les questions de l'insécurité, de l'afflux de réfugiés ou de la cohabitation entre les communautés. Le tout en maintenant le budget de la culture à un niveau élevé (6,2 % des dépenses municipales) et en ne cédant pas aux critiques de l'extrême droite, qui ne parle généralement de la culture que pour déplorer son "élitisme".
Philip Heylen évite soigneusement ce débat qu'il juge "difficile". "La question emblématique de l'opération Anvers Capitale européenne était "la culture peut-elle sauver le monde ?''. Elle reste posée. Mais je compte démontrer, pour ma part, que c'est par la culture que l'on peut changer la vie d'un quartier et, en tout cas, rendre l'existence plus agréable." L'adjoint au maire souligne qu'il convient que "chacun retrouve dans l'offre culturelle ce qui est important pour
lui".

Il semblerait que quelques belges qui pensent commencent à se poser des questions. Pas encore la bonne qui est : « faut-il être con pour ne pas comprendre que pour des smicards (ou l’équivalent belge) qui se serrent la ceinture en fin de mois, qui tous les matin flippent à l’idée de retrouver leur voiture brûlée par des « sauvageons » et qui se contenteraient, sans faire la fine bouche hein ?, que leur fille de 13 ans puisse au moins choisir le mec avec qui elle va coucher dans une cave, que pour ces habitants des « quartiers difficiles » donc, cela fout les boules de voir des connards de poètes urbains et autres ecrivains-océaniques venir leur dire que la solution à tous leurs problèmes se trouve dans une représentation de danse expérimentale ou dans les œuvres picturales de quelques gauchistes qui n’utilisent que leur urine et leur sang pour produire leur art. Le tout payé par leur propre fric, bien sûr (6,2 % des dépenses municipales)….Non ils ne se posent pas encore cette question, ils se demandent juste si la culture peut sauver le monde…De toute manière ces artistes engagés méprisent le peuple car la culture se doit d’être élitiste ! Et dire que cette culture fait chier ceux qu’elle est censée sauver c’est être d’extrême droite (…et en ne cédant pas aux critiques de l'extrême droite, qui ne parle généralement de la culture que pour déplorer son "élitisme").…qu’est-ce qu’il est con ce peuple, il ne comprend rien a l’art…
Là où on atteint les frontières toujours repoussées du gauchisme c’est que, ce qui compte, ce n’est pas que cette thèse soit fausse, et la preuve en est que là où on vient « soigner » les fascistes par la culture, ils votent à 70% Vlaam’s Block, soit deux fois plus que la moyenne municipale, non l’important c’est de s’accrocher à sa thèse et de nier la réalité : «... qu'il ne croit pas qu'Anvers compte vraiment un tiers de fascistes ». Quand les faits vous donnent torts, niez les faits ! Et mais j’y songe peut-être que M. Philip Heylen n’a pas tort lorsqu’il dit que la culture peut changer la vie d’un quartier…. :

« Dans le Seefhoek, un quartier difficile, où le responsable de la culture est né, la proportion d'électeurs du Blok grimpe pourtant à... 70 %. »

Causes et conséquences, mon pote, causes et conséquences….

Les artistes anversois ne paraissent pas inquiets de ces propos qui pourraient évoquer une réorientation vers des activités "grand public". Ils sont au contraire persuadés que certaines grandes opérations comme la création d'un "parcours de la mode", une exposition consacrée au peintre Van Dijk ou la redécouverte de l'œuvre de "la" figure artistique d'Anvers, Pierre-Paul Rubens, proposée au printemps, leur donnent les moyens de continuer à agir en toute liberté. Et souvent, il faut le noter, avec l'aide financière des pouvoirs municipal et régional.

En gros puisqu’on a donné du loisir « populo » (une exposition consacrée au peintre Van Dijk ou la redécouverte de l'œuvre de "la" figure artistique d'Anvers, Pierre-Paul Rubens (sic !)) à cette sale racaille fasciste populaire il est normal que la municipalité entretienne une caste de sangsues inutiles, qui dilapide les subventions pour exprimer leur « talent et ce en toute liberté et ce sur les fonds des pauvres qu’elle est censée aider.

Désireux, lui aussi, de s'adresser à tous les publics pour les sensibiliser à l'activité culturelle, l'écrivain poète Tom Lannoye affirme vouloir poursuivre son "projet populaire". "Une autre façon de contrer l'extrême droite, souligne-t-il, et de répondre à ses critiques contre les "artistes subventionnés". Une manière joyeuse et ouverte d'aider des gens, et des jeunes notamment, à retrouver une identité dans un monde qui leur fait peur parce qu'il change trop vite pour eux."

Wahou ! encore de la nov’langue. Suivez bien. L’objectif de Lannoye est de contrer ou de répondre à l’extrême droite qui critique les subventions apportées aux artistes….bref, c’est son objectif. On s’attend donc à ce qu’il dise, par exemple, que dorénavant il ne touchera plus une subvention et continuera d’éduquer le peuple » (aargh) sur ses fonds propres ou grâce à des mécènes privés ou bien tout simplement en faisant payer une somme modiques au peuple qui acceptera volontiers de lire ses œuvres si celles-ci l’intéressent…Eh bien non, pour répondre à l’extrême droite il produira encore plus de merdes qui n’intéressent personne et que donc personne n’achètera. La mairie devra encore subventionner ces œuvres et elle le fera sur les impôts de ces pauvres qui n’ont pas voulu acheter les livres du scribouillard mais qui les paieront quand même de manière indirecte... Sans leur demander leur avis, contre leurs goûts et leur volonté. T’as compris fasciste anversois !? De la cu-culture tu vas en bouffer, que tu le veuille ou non et tu vas raquer ! C’est pour ton « bien » qu’on te vole ton bien !


Ce texte est symptomatique de la pensée gauchiste qui pense que la culture est une « cause » alors qu’elle est une conséquence. Le type qui a du mal à joindre les deux bouts n’en a rien à cirer des pièces de théâtre avant-gardistes des intellos anversois. D’autant plus si cette culture est élitiste et prise de tête.

Historiquement les grandes réalisations artistiques de l’humanité sont toujours liées à la prospérité économique. Oui ! à l’argent, au fric, au capitalisme, au marchand, au sale bourgeois rance ! Prenons la période qui va du XIIème siècle au XVIème siècle. Au XIIème siècle le royaume de France prend son essor. La royauté est stabilisée et commence à s’étendre aux dépends de ses vassaux. L’argent entre dans les caisses, la population est relativement bien nourrie et la croissance démographique est soutenue. Les vassaux du roi de France sont également prospères, tels les comtes de Champagne qui profitent de la rente que leur procure les foires de Provins, Lagny sur Marne, Bar sur Aube et Troye, les fameuses foires de Champagne ! C’est grâce à cette prospérité économique qu’un nouveau mouvement artistique se développe : le gothique ! Ce style architectural va progressivement se répandre à travers toute l’Europe. C’est la richesse de la France de Philippe Auguste et de Saint Louis qui permet cet élan artistique.

Lorsque meurt Philipe IV le Bel en 1314 le royaume de France ne sait pas encore qu’il a atteint le crépuscule de son age d’or. Après une crise dynastique, la guerre de cent ans et la grande peste il s’enfonce dans le marasme économique et donc culturel. Jusqu’au milieu du XVème la France sort du grand jeu culturel Européen et pour paraphraser Stendhal la France est alors un pays de barbares assez gentils qui passent leur temps à se taper dessus !
Au même moment en Italie du Nord l’activité économique des villes telles que Venise, Pise, Gênes ou Florence sont en plein développement et génèrent une prospérité qui permet l’apparition de nouveaux concepts artistiques. De manière révélatrice Florence bat en 1252 une monnaie d’or, le Florin, et ce pour la première fois en occident depuis la chute de l’empire romain. Le « genovino » est crée à Gênes en 1252, le ducat à Venise en 1284. Cette monnaie d’or, preuve de la vitalité économique correspond étrangement à l’apparition de peintre tels que Cimabue (1240-1302), ou Giotto (1266-1337) qui vont inventer de nouveaux canons picturaux qui annoncent la renaissance italienne. Et ceci n’est pas étonnant car l’autre foyer artistique correspond exactement à l’autre foyer économique de l’Europe, la Flandre qui autour de villes comme Bruges, Gand ou Anvers contrôle le marché des laines et des draps pour l’Europe tout entière.

En 1370 70% de la population masculine de Florence sait lire et écrire ! Mais ceci est la conséquence de la richesse et non pas l’inverse. C’est parce que les marchands florentins veulent augmenter leur profit qu’ils donnent une bonne éducation à leurs fils. L’éducation est symbole de prestige et de noblesse dans ces cités commerçantes mais c’est aussi une nécessité vue la complexité grandissante des transactions menées par ces hommes d’affaires. C’est parce qu’il sont riches, que la culture et l’art peuvent enfin devenir des finalités en soit. C’est parce qu’ils ont le bien être matériel qu’ils peuvent se consacrer à l’art pour l’art et c’est ainsi qu’en 1417 ils peuvent s’offrir une nouvelle cathédrale, Santa Maria del Fiore dont Brunelleschi deviendra l’architecte et qui sera inauguré en 1445. Cette œuvre culturelle, fruit de la prospérité économique, est une merveille architecturale dont, aujourd’hui encore, nous n’avons pas percé les secrets de construction.

Pendant ce temps là la France sombre dans les guerres et si on avait montrer à un Du Guesclin ou un Olivier de Clisson quelques tableaux de Fra Angelico ou Masaccio pour lui permettre de se sauver des affres de la guerre et de la misère, il est probable qu’il eu ricané et qu’il s’en soit servi pour torcher son cheval ! La guerre de cent ans se termine en 1453 par la prise de Bordeaux par les troupes françaises, bien appuyées par des artilleurs génois…en effet la prospérité économique a également entraîné un grand progrès des sciences, les milanais et génois sont les meilleurs techniciens du monde occidental.
Néanmoins, après cette guerre la France ne retrouve pas sa place de phare culturel de l’Europe car justement les foires de Champagne qui avaient porté cet essor deux siècles plus tôt se sont trouvées court-circuitées et d’autres voies de commerce les ont remplacées. En 1450 les phares culturels de l’occident sont Venise et Florence. Villes marchandes par excellence.

C’est ça que les gauchistes ne veulent pas comprendre : c’est l’économie et le bien-être qu’elle procure qui détermine la culture. Jamais l’inverse.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Les donneurs de subsides et de Canigou devraient toujours être estimés par les bénéficiaires.
Certains chiens et artistes peu reconnaissants mordent la main qui les nourrit...
Le chien qui fait cela régulièrement est généralement euthanasié par le vétérinaire...
En démocratie, c'est le maître qui est euthanasié et cette eutanasie spéciale s'appelle "vote" !
Armand
http: veritedarmand.blogspot.com

1:30 PM  
Anonymous Anonyme said...

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3:19 PM  

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